Le monde change, le cinéma aussi. De la même façon que le mouvement #MeToo a accouché du métier de coordinatrice d'intimité, la transition écologique a engendré la profession d'éco-référent. Un autre nouveau métier de l'ombre au cinéma, pas de ceux primés au Festival de Cannes, qui bat son plein du 14 au 25 mai. Eh oui, le septième art, ce n’est pas seulement du rêve, c'est aussi une industrie, qui émet 1,7 million de tonnes de CO2 chaque année, selon les estimations du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC). Si bien que, depuis le 1er janvier dernier, les aides à la production versées par cet organisme sont conditionnées au calcul d’un bilan carbone de l’œuvre, de façon prévisionnelle puis définitive. La nécessité de percevoir ces financements explique sans doute pourquoi les éco-référents sont aujourd'hui «moins souvent perçus comme des intrus par les réalisateurs», indique Alison Begon, fondatrice, en 2022, de la société A Better Prod.

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