Ce n’est sûrement pas la première fois que vous entendez parler du compteur Linky. Officiellement obligatoire, sa pose devient aujourd’hui incontournable sous peine de sanctions financières. Si 95 % des foyers français sont déjà dotés du petit boîtier vert, environ deux millions de particuliers s’y opposent encore.
Jusqu’à présent, les personnes refusant l’installation pouvaient transmettre elles-mêmes leur index de consommation une fois par an, ce qui leur évitait toute pénalité. Cette tolérance prendra fin le 1er août 2025. Passé cette date, les frais de relève, correspondant notamment au maintien des systèmes informatiques et aux interventions manuelles, seront appliqués. Cette décision a été récemment confirmée par la Cour de cassation en se fondant sur une directive européenne du 13 juillet 2009 qui oblige les Etats membres à déployer des systèmes de comptage intelligents pour l’électricité. Depuis deux ans, une période transitoire permettait encore aux particuliers de transmettre leur relevé une fois par an, sans surcoût.
Pourquoi refusez-vous un compteur Linky chez vous ?
A partir du 1er août 2025, les clients sans compteur Linky et qui n’auront pas demandé son installation devront payer des frais tous les deux mois : une part fixe de 6,48 euros (hors taxes) sera facturée pour la gestion de leur ancien compteur. S’ajouteront 4,14 euros (hors taxes) si aucun relevé de consommation n’a été transmis depuis plus d’un an. Toutefois, pour éviter ces frais de relevés supplémentaires, Enedis rappelle qu’il suffit d’envoyer ses index au moins une fois par an. Au total, les personnes concernées pourraient débourser 63,72 euros par an, en plus de leur facture d’électricité habituelle.
Si la généralisation du compteur Linky semble donc inéluctable, certains foyers persistent à s’y opposer, quitte à en payer le prix fort. Vous faites peut-être partie des 5% de foyers qui refusent son installation ? Méfiance vis-à-vis de la technologie, inquiétudes pour la vie privée, préoccupations sanitaires, ou simples convictions personnelles ? Nous avons fermé l’appel à témoignage. Merci à tous les lecteurs de Capital qui nous ont raconté leur quotidien. En attendant la parution de l’article rendez-vous sur beincrypto1.de pour retrouver tous nos articles !
