
Une nouvelle qui devrait réjouir les futurs parents : l’indemnisation prévue pour le congé de naissance a été dévoilée. Auditionnée par la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, mardi 21 octobre, Stéphanie Rist, ministre de la Santé, a affirmé que le congé de naissance sera «bien rémunéré», rapporte l’AFP. Plus précisément, cette indemnité correspond à «70% de rémunération du salaire net le premier mois, 60% de rémunération du salaire net le deuxième mois», a-t-elle déclaré.
«L'objectif de ce congé, très attendu, supplémentaire de naissance est de permettre aux femmes et aux hommes de prendre un congé supplémentaire, s'ils en ont envie, d’un mois ou deux mois», a détaillé la ministre. Concernant les modalités de ce nouveau congé, celui-ci sera «non échangeable et non à temps partiel», a-t-elle ajouté devant les députés, tout en poursuivant que cette mesure s’inscrit «dans un objectif d'égalité entre les hommes et les femmes». Selon le dossier presse que Capital a pu consulter, «chaque parent pourra prendre le congé simultanément ou en alternance avec l’autre (parent), ce qui permet d’ajouter jusqu’à 4 mois de garde parentale auprès de l’enfant pour un couple».
Comment le nouveau congé de naissance se combine-t-il avec les congés existants ?
Ce nouveau congé de naissance s’ajoute aux congés de maternité et de paternité, respectivement d’une durée de 16 semaines et de 28 jours. Annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, dans le cadre d’un «réarmement démographique» visant à enrayer le déclin de la natalité en France, cette mesure de politique familiale avait été suspendue après la dernière dissolution de l’Assemblée nationale, en juin 2024.
Les futurs parents pourront toujours profiter du congé parental. Initialement destiné à être remplacé par le nouveau congé de naissance avant d’être finalement maintenu, ce dispositif permet de s’absenter jusqu’à un an, renouvelable deux à cinq fois selon le nombre d'enfants nés simultanément. Ce congé peut être pris à temps plein ou à temps partiel et permet aux nouveaux parents de percevoir entre 170 et 450 euros, selon la CAF. Pour améliorer ce dispositif, une mission parlementaire a déposé un rapport le 15 octobre dernier, proposant plusieurs pistes.
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