
Il n’a fallu qu’une poignée de secondes pour que l’information fasse parler d’elle. Comme le rapporte BFM TV, c’est le candidat de la liste Renaissance aux élections européennes, Ambroise Méjean, qui est aujourd’hui au cœur de la tourmente. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, jeudi 16 mai, ce macroniste de la première heure est interrogé sur son métier et son salaire. Ambroise Méjean révèle alors qu’il est «au chômage pendant la période de campagne électorale» et qu’il touche une indemnité d’environ 2 500 euros par mois.
Une déclaration du président des Jeunes avec Macron qui n’a pas manqué de faire réagir, alors que l’exécutif planche sur une nouvelle réforme de l’assurance-chômage. À cet égard, le 20e sur la liste de Valérie Hayer a réagi à la polémique sur son compte X (ex-Twitter). Le jeune homme précise avoir dû «quitter son emploi après 4 ans d’activité le 9 janvier dernier, à la suite du remaniement ministériel». Il était alors chef de cabinet de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Il explique également s’être inscrit depuis lors à France Travail.
En recherche active d’emploi ?
Il estime par ailleurs que «rien ne me garantit que je sois élu le 9 juin prochain et c’est la raison pour laquelle je continue de chercher activement un emploi». Il pense respecter «toutes les règles qui incombent aux demandeurs d’emploi», notamment en assistant aux entretiens et aux formations et en notifiant de ses jours d’absence. Quant à l’important montant de son indemnité chômage (2 500 euros, pour rappel), il explique qu’elle a été «calculée par France Travail sur la base de mon revenu pendant la période de référence».
De nombreuses personnalités politiques ont cependant dénoncé cette situation, mise en parallèle avec le projet de réforme de l’assurance-chômage du gouvernement. «Le problème n'est pas qu'Ambroise Méjean s'engage, alors qu'il reçoit 2 500€ d'allocation-chômage. C’est qu'il milite pour baisser l'allocation-chômage des autres et leur interdire, ainsi, de faire de la politique», a dénoncé Hadrien Clouet, député de La France insoumise.


















