
Le lundi de Pentecôte n'est pas un jour férié classique. Depuis 2004 et l'instauration d'une journée de solidarité pour financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées, les salariés du privé et du public sont nombreux à aller travailler ce lundi-là, mais sans rémunération. En théorie, la date de cette journée de solidarité est fixée en fonction des entreprises et des conventions collectives. L'employeur, lui, verse en contrepartie à l'Etat la contribution solidarité autonomie (CSA). Il peut s'agir, public et privés confondus, de supprimer un jour de RTT, ou encore de travailler pendant un jour férié précédemment chômé – et en général, c'est le lundi de Pentecôte qui est choisi.
A l'origine de la création de cette journée solidaire, et ce pendant quatre ans (jusqu'en 2008 donc), le lundi de Pentecôte était systématiquement imposé. Depuis, les employeurs et leurs salariés ont globalement conservé cette habitude. Mais si les parents seront nombreux à prendre le chemin du boulot lundi prochain pour une journée de travail gratis, qu'en est-il de leurs enfants ? Les écoliers, collégiens et lycéens doivent-ils préparer leurs cartables ? La réponse est non.
Un week-end de trois jours pour les enfants et adolescents
Le lundi de Pentecôte est bien un jour sans école. Les enfants et adolescents pourront donc se reposer durant le long week-end de trois jours qui les attend, et rester chez eux à condition que leurs parents parviennent à les faire garder. D'après les données du cabinet d'intérim Randstad en 2020 et relayées cette année encore par le site Appvizer, spécialisé dans le monde de l'entreprise, 7 salariés sur 10 optent généralement pour poser un jour de RTT ce jour-là, faute de pouvoir trouver une solution de garde pour leurs enfants.


















