
Alerte maximale pour l’épidémie de mpox dans le monde. En raison d’un nombre de cas élevé et de pays touchés par la variole du singe, l’épidémie est loin d’être terminée, alerte l’Organisation mondiale de la Santé. Raison pour laquelle, explique Ouest-France, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est rangé à l’avis d’un comité de spécialistes. Ainsi, au regard «de l’augmentation continue des cas et de l’étendue géographique, de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo - qui entrave la réponse…», le plus haut niveau d’alerte est maintenu.
L’urgence de santé publique avait été déclarée en août dernier face à la propagation fulgurante de l’épidémie, en Afrique et en particulier en République démocratique du Congo. Détectée pour la première fois en 1970 dans le pays, la variole du singe est causée par un virus qui peut être transmis à l’homme par des animaux infectés. Il peut aussi être transmis d’un homme à l’autre par contact rapproché. Ses symptômes peuvent être la fièvre, des douleurs musculaires ou de larges lésions cutanées. Le mpox peut aussi être mortel !
Deux clades principaux
Aujourd’hui, on distingue deux principaux clades de mpox, rappelle le ministère de la Santé : le clade 1, à l’origine présent dans le bassin du Congo en Afrique Centrale et le clade 2 présent en Afrique de l’Ouest. Au 1er janvier, 215 cas de mpox de clade II ont été déclarés à Santé publique France depuis, dont quatre sur les neuf derniers jours. En début d’année, un premier cas français du variant clade 1b a été identifié en Bretagne. Il s’agissait d’une personne «n'ayant pas voyagé en Afrique centrale», selon le ministère de la Santé. La France était le cinquième pays à enregistrer un cas du nouveau variant, après la Suède, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique.



















