L'année commence décidément mal pour Elon Musk. Propulsé au sein de l'administration Trump en janvier dernier, le milliardaire multiplie les polémiques (geste apparenté à un salut nazi, licenciements brutaux de fonctionnaires fédéraux...) et ses affaires en prennent un coup. Les appels à boycotter les voitures électriques de sa marque, Tesla, ont provoqué un effondrement des ventes et sa fortune est sérieusement érodée.

Nouveau camouflet pour le patron de X : comme le rapporte Le Monde, une vingtaine de fonctionnaires du Doge, organisme piloté par Musk et chargé de sabrer dans les dépenses publiques, quittent le navire. Ce départ groupé représente un tiers de l'effectif. «Nous n’utiliserons pas nos compétences techniques pour fragiliser les systèmes informatiques gouvernementaux cruciaux, compromettre les données sensibles des Américains, ou démanteler des services publics essentiels», expliquent les principaux concernés dans un courrier en date du 25 février. Ajoutant : «Nous avons juré de servir le peuple américain et de respecter notre serment au fil des administrations au pouvoir. Néanmoins, il est devenu évident que nous ne pouvons plus honorer ces engagements».

«S'ils n'avaient pas démissionné, ils auraient été virés», répond Musk

Dans leur lettre, les agents démissionnaires évoquent une arrivée au pouvoir chaotique de Donald Trump et la façon dont «des individus portant des badges de visiteur de la Maison Blanche» dès le lendemain de l’investiture du milliardaire new-yorkais, «nous ont interrogés à propos de loyauté politique, ont tenté de nous monter les uns contre les autres, et montré leurs compétences techniques limitées». Quelques jours plus tard, «un tiers du personnel a été licencié (...) Des fonctionnaires hautement qualifiés qui œuvraient à moderniser» la Sécurité sociale et les soins de santé, notamment. En guise de réponse, Elon Musk a posté ce message sur X : «S'ils n'avaient pas démissionné, ils auraient été virés».