«La mangeoire». C’est l’image sans équivoque employée par certains pour évoquer l’Afrique et les contrats mirifiques qu’elle réserve aux amis et alliés de ses dirigeants. S’ils se défendent d’être mus par l’appât du gain, une poignée d’ex-ministres ou conseillers Afrique de l’Elysée cultivent leurs réseaux, d’Abidjan (Côte d'Ivoire) à Kinshasa (République démocratique du Congo, ou RDC), de Lomé (Togo) à Brazzaville (Congo). «Il existe en France une tradition de reconversion des politiques dans ces carrières africaines, souligne le communicant Marc Bousquet, patron de la société Médiatique International et vieux routier des arcanes de la Françafrique. L’un des premiers fut Edgar Faure (plusieurs fois ministre sous la IVe, puis la Ve République), qui y a vendu la Constitution de 1958.»

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