Deux mois de courtage offerts chez Bourse Direct, des dizaines de milliers de produits de Bourse gratuits chez Boursorama, ou des frais de courtage supprimés chez Degiro : en ce début d’année, la guerre des prix se poursuit entre les principaux courtiers en ligne, pour le plus grand bénéfice des investisseurs. De telles économies de frais leur seront en effet bien utiles pour faire face à des marchés agités. Mais ce n’est pas le seul recours à leur disposition. Tour d’horizon de nos solutions.

Préférez le PEA au compte-titres

Le plan d’épargne en actions (PEA) avait déjà un avantage indéniable sur le compte-titres ordinaire (CTO) : sa fiscalité, plus que légère. A la condition de rester investis au moins cinq ans sur une telle enveloppe, les plus-values comme les dividendes perçus échappent en effet à tout impôt (hors prélèvements sociaux), tandis que la flat tax de 30% s’applique au sein du CTO. Mais voilà que cette enveloppe est, en plus, en passe de devenir moins chère en frais ! Il faut dire que Bercy a tout fait pour limiter l’appétit des banques en la matière et que, depuis juillet 2020, les frais de courtage au sein d’un PEA sont plafonnés à 0,5% lorsque l’ordre est passé en ligne (1,2% par un autre moyen).

Résultat : comme le montre la dernière étude de l’AMF (Autorité des marchés financiers), menée en février auprès de neuf banques, un ordre de petite taille (1.000 euros) ne coûtera en moyenne que 5 euros sur un PEA (soit 0,49%), contre 8 euros sur un CTO (0,76%). L’écart subsiste pour les plus gros ordres, puisqu’un achat de 10.000 euros sera respectivement facturé 48 et 52 euros (soit 0,48 et 0,50%).

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