Pour suivre les Championnats de football de Ligue 1 et de Ligue 2, David* s’est toujours abonné, depuis qu’il travaille, auprès de leurs diffuseurs successifs: Canal+, Mediapro, ou Amazon Prime. Mais cet été, après la désignation, à seulement quinze jours du coup d’envoi de la saison, du britannique DAZN comme nouveau canal officiel de retransmission de 8 des 9 matchs hebdomadaires, il a franchi le Rubicon. Et souscrit un service d’IPTV qui permet la réception de la télévision par Internet, et non plus par le réseau hertzien, ni par satellite. «Un ami, adepte, m’a parrainé, et montré comment ça marchait. En plus des matchs, je bénéficie de 2000 chaînes en direct, de films et de séries. En dehors du petit boîtier pour me connecter, payé 20 euros, cela ne me coûte que 50 euros à l’année», se félicite le jeune homme. Soit à peine plus cher… qu’un seul mois sur DAZN, qui facture son service 39,99 euros par mois sans engagement. Une tarification qui dépasse de 15 euros celle de son prédécesseur, Amazon Prime, et se retrouve donc brocardée sur les réseaux sociaux: «Prix premium pour service low-cost», «pas de consultants, pas d’émission et des pubs tout le temps, c’est honteux», «j’aime bien leur ton, je me suis abonné un mois pour voir, même si le prix est délirant»… Le mécontentement est tel que certains fans de Ligue 1 ont appelé au boycott de la plateforme.

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