Connus pour la rudesse de leur management, ces dirigeants ont créé des univers particuliers où seule prime l’excellence. Sans vision, leur autorité naturelle n’aurait sans doute pas donné d’aussi spectaculaires résultats. Mais lorsque le cap est fixé et les directives claires, ils font des miracles… Ferdinand Piëch, Jack Welch, aujourd’hui Jeff Bezos, font partie de ces patrons ne jurant que par la discipline et la performance, et dont « l’habileté de direction » a marqué l’histoire économique récente. « Ce sont des leaders transformationnels, qui à leur manière ont révolutionné la façon de faire du business, de penser les relations économiques et le monde du travail », commente Sylvie Deffayet, directrice de la chaire leadership development à l’Edhec Business School.

Dans ce club fermé des patrons/généraux cinq étoiles, des caractéristiques communes apparaissent : l’obsession du contrôle, la mesure de l’efficacité, la place centrale du client dans la culture de l’organisation. Autre point partagé : ces patrons-là détestent l’incertitude, la médiocrité et, en éternels insatisfaits, ils visent toujours plus haut. Parfois au sens propre du terme ! Il y a un an, Jeff Bezos n’a-t-il pas inauguré le premier vol habité vers l’espace de sa société, Blue Origin ?

Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, a écrit son petit livre rouge à lui, 14 principes de (rude) management

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