
Schneider Electric s’est envolé de 166% en Bourse sur cinq ans (malgré une contre-performance sur les 5 premiers mois de 2025), pour se hisser au rang de cinquième capitalisation boursière du CAC 40. Un «track record en costard», salue James D. Touati (dit le Loup de Zurich), consultant, formateur, trader et président-fondateur de The Nest, interrogé par Capital. Entre 2021 et 2024, le chiffre d’affaires de Schneider Electric s’est envolé de 32% et l’EBITDA (marge opérationnelle avant amortissements) de 38%.
«Si Porsche cédait ses secrets de croissance à Schneider Electric, on les arrêterait pour abus de maîtrise industrielle», ironise le financier. Avec de solides perspectives pour 2025, Schneider Electric, «c’est la rock star du CAC 40, avec une dynamique haussière à faire trembler la concurrence, une superproduction d’actualités» et de solides perspectives pour 2025. Mais sur les actions Schneider Electric, la volatilité «revient toujours traîner dans les parages, telle une ex qu’on n’arrive pas à larguer», relève l’expert.
Schneider Electric mise sur les rachats d’actions, les acquisitions, les innovations et veut profiter du boom de l’IA
Le 6 octobre 2025, Schneider Electric joue la carte des rachats d’actions. Traduction : «On est tellement confiants qu’on préfère racheter nos actions que de laisser d’autres en profiter», explique le consultant. Mais attention, ce n’est pas que de l’arrosage de dividendes «dans une piscine à jets massants. L’affaire sent la stratégie de quelqu’un désireux de rester sexy, peu importe l’âge ou la météo en Bourse», ajoute le financier.
Fin septembre, début octobre, Schneider Electric débarque au salon IBS comme un footballeur en pré-retraite à Dubaï : grandes promesses, palette d’innovations, et démonstrations à faire pâlir un vendeur de Tesla. Au menu : EcoStruxure Building Activate, Building Operation V7 et «tout un éventail d’outils censés transformer la moindre ampoule en source d’intelligence artificielle. Il ne manquerait plus qu’ils annoncent une prise connectée qui fait aussi le café. Derrière le sourire Colgate, la stratégie est limpide : la décarbonation, la digitalisation, c’est nous», fait valoir le Loup de Zurich.
Juillet avait déjà donné le ton : Schneider Electric s’offre Motivair (refroidissement liquide pour data centers) et «tape la bise à StarCharge pour des aventures communes dans la mobilité électrique», relève le consultant. Sur fond de partenariat avec Nvidia et croissance des data centers IA, Schneider Electric se pose comme le salle de sport pour entreprises sous-stress énergétique. Croître, grossir, absorber, digérer… La ligne directrice ne change pas depuis dix ans : «La résilience numérique, c’est rentable et sexy», souligne James D. Touati.
Que dit l’analyse technique, sur les perspectives des actions Schneider Electric, en Bourse ?
Selon l’analyse technique, Schneider Electric a subi une forte volatilité en 2025 mais reste campé sur un momentum (une dynamique) globalement haussier. Schneider Electric est «un Messi de la Bourse qui draine les foules, même quand il loupe quelques tirs», résume l’expert. Les niveaux à surveiller sur les actions Schneider Electric ? Une résistance (obstacle graphique à la hausse du cours de Bourse) à 248-255 euros et un support (soutien graphique) béton à 205-210 euros.

Des biseaux ascendants (configuration d'essoufflement de la hausse en Bourse, selon l’analyse technique) «sont facilement détectables et amèneraient le cours de l'action vers les niveaux indiqués sur le graphique», estime le consultant. Le premier biseau avait bien payé (le trou d’air prévisible sur les actions s’est bel et bien concrétisé), mais actuellement, une stratégie de short (un pari sur la baisse du cours de Bourse de Schneider Electric) avec un stop reverse (un seuil au-delà duquel un pari baissier est automatiquement abandonné et un pari haussier est instantanément initié) «serait stratégiquement plus adapté», juge le Loup de Zurich.
L’avenir est vert pour Schneider Electric, qui mise sur les solutions écologiques
Schneider Electric annonce la couleur pour 2025 : croissance organique d’EBITA (résultat opérationnel) ajusté attendue entre 10% et 15%, chiffre d’affaires visé entre +7% et +10%. Les dividendes ? En hausse depuis 15 ans. «Ceux qui cherchent la rente plutôt que l’adrénaline du Bitcoin peuvent dormir sur leurs deux oreilles», ironise le consultant. L’avenir est vert… sauf quand il grêle. La feuille de route n’a pas changé. Gestion énergétique, automatisation, data centers, trois pilastres qui pèsent 38% du chiffre d’affaires. «Et tant pis si tout le monde ne comprend pas ce que c’est qu’un “Building Operation V7”, du moment que ça booste la valorisation en Bourse», relève James D. Touati.
Pour Schneider Electric, c’est recherche et développement (R&D) à volonté : IA, stockage d’énergie, IoT (Internet des objets), acquisitions, palmarès d’entreprise la plus durable au monde (bis repetita)... «Quand il manque de la hype dans les colonnes d’un grand quotidien économique, Schneider Electric comble le blanc par une annonce écolo ou un rachat d’entreprise», relève l’expert. Selon l’analyse financière, les analystes ont un objectif à 12 mois moyen à 257,5 euros (avec une fourchette haute vers 289 euros), et recommandent d’accumuler les actions Schneider Electric. Mais la conjoncture économique, c’est le caïd du coin : «ralentissement mondial, cycles industriels qui font la moue, politiques nationales capricieuses et chaînes logistiques tendues comme une semaine sans whisky», déplore le Loup de Zurich.
Faut-il craindre un retour de la volatilité en Bourse pour les actions Schneider Electric ?
En Bourse, Schneider Electric, c’est la darling du secteur industriel (et une des actions chouchou des gérants de fonds) pour qui a les nerfs solides et le portefeuille patient. Innovation tous azimuts, croissance soutenue, visibilité (presque) sans nuages pour 2025. «Résilience, robustesse, et cette capacité à séduire aussi bien la ménagère que le fonds souverain norvégien. Mais n’enterrez pas la volatilité en Bourse et les risques économiques trop vite. A la Bourse, même les éléphants savent danser, mais il arrive que la scène craque», met en garde Le Loup de Zurich.
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