Article sponsorisé par Le Triangle

Quel est le fondement du projet Solstice ?

Solstice répond aux besoins de la filière photovoltaïque dans quelques années. Nous inaugurons ce mois de janvier 2026 l’extension de notre site industriel de Centre-Val de Loire : 30 000 m2 de bâtiment comprenant 10 000 m2 de panneaux photovoltaïques, soit 2 MW de puissance installée, ainsi que six unités de stockage pour 1,2 MW. Notre objectif est de montrer qu’un nouvel outil de production peut maîtriser les coûts énergétiques. En effet, cet agrandissement, d’un coût total de 5 millions d’euros, abrite une nouvelle ligne de thermolaquage, gourmande en énergie. Ce projet hybride, gaz et électricité, vise à réduire notre empreinte carbone, nos consommations énergétiques tout en restant compétitifs. Il s’agit d’un cas d’usage en format XXL à présenter à nos partenaires et clients qui vise à renforcer nous souveraineté nationale en matière de production énergétique.

Comment avez-vous réussi à contenir vos investissements pour un tel projet ?

Nous sommes spécialistes de la construction de charpente métallique à vocation énergétique, pour l’agriculture, l’industrie et la GMS. Ce projet s’est appuyé sur nos propres compétences. Le Groupe Le Triangle emploie 950 collaborateurs experts dans plus de 150 métiers. Grâce à notre développement dans le photovoltaïque il y a 20 ans, nous sommes à même de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur : conception avec notre bureau d’études, construction, installation, mise en service et maintenance. Nous intervenons également en sous-traitant auprès d’acteurs de l’énergie en France et à l’international. Par ailleurs, l’émergence de technologies matures et disponibles pour assurer le stockage de l’énergie solaire, par nature intermittente, efface peu à peu ses points faibles. La technologie de stockage contribue à la flexibilité du réseau et compense les pics de puissance. Si cette technologie est aujourd’hui maîtrisée pour une production et une consommation quotidienne, j’ai l’intime conviction que le stockage inter-saison arrivera dans les années à venir.

Comment adressez-vous l’ensemble des marchés ?

Nous avons créé un véritable écosystème de PME dont chacune adresse un marché spécifique. Les compétences et le savoir-faire sont les mêmes. Mais les approches et les réglementations diffèrent. Ainsi, Triangle Énergie répond aux problématiques de rénovation de toitures solaires dans l’agriculture, Triangle Sol’R s’intéresse à l’agrivoltaïsme et aux champs solaires, Développ’Sun répond aux projets d’ombrières de la grande distribution et de l’industrie, et enfin Triangle Autoconso propose des petites installations photovoltaïques aux particuliers, type carport ou toiture. Chaque année, nous installons plus de 220 Mwc de puissance, ce qui équivaut à plus de 1,4 GW de puissance installée en 20 ans. Nous occupons aujourd’hui 15% de parts de marché auprès de la GMS et des agriculteurs. Notre croissance, qui se rapprochait des 20% entre 2023 et 2024 pour atteindre 430 millions d’euros de chiffre d’affaires, subit les fluctuations des réglementations et le manque de visibilité de la Programmation Pluriannuelle d'Énergie (PPE) décidée par les pouvoirs publics. Malgré ce manque de projection à moyen terme, nous sommes convaincus que le projet Solstice s’intègre dans un enjeu d’envergure : la transition énergétique. La sortie des énergies fossiles est une nécessité pour la France. Il faut pour cela électrifier les usages et accompagner la filière dans l’accélération de son développement. Nous anticipons les besoins à venir en préparant notre outil de production. En effet, pour être en capacité de produire en 2030, il faut investir aujourd’hui !

La rédaction n'a pas participé à la réalisation de cet article