Lentement mais sûrement, le nombre de particuliers équipés de panneaux solaires ne cesse de progresser. Ils étaient ainsi 435.000 fin 2020, soit 7% de plus qu'un an auparavant. Il faut dire que le progrès technique permet désormais d'envisager de telles installations jusque dans des zones où l'ensoleillement ne dépasse pas 1.400 heures par an, loin des 2.800 heures de la région Paca (Provence-Alpes-Côte d'Azur). A l'image de notre témoin de l'Oise, qui a mis à profit son garage indépendant pour poser près de 17 mètres carrés de cellules photovoltaïques.

Quelques conditions sont tout de même à respecter, à commencer, bien évidemment, par être propriétaire d'une maison, et disposer d'un toit, de préférence dépourvu d'amiante. Mais une terrasse à l'écart du bâtiment pourra aussi faire l'affaire. L'orientation de la toiture joue : plein sud dans l'idéal, même si les panneaux peuvent fonctionner jusqu'à 90 degrés vers l'est ou l'ouest. Comptez 20 mètres carrés par tranche de 3 kilowatts-crête (kWc) – unité de mesure du rendement de l'installation dans des conditions optimales –, tout en tenant compte de la superficie – bloquée par une cheminée, par exemple. "Il faut si possible couvrir l'intégralité de la toiture, explique Xavier Daval, président de la commission solaire du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Pour mieux amortir les frais fixes d'installation, mais aussi parce que c'est esthétiquement plus harmonieux."

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement