Il y a de la marge. Les Urssaf ont dévoilé, jeudi 8 juin, leur bilan en matière de lutte contre la fraude au travail dissimulé* pour l’année 2022. Et les résultats sont plutôt décevants… L’année dernière, l’organisme a redressé 788 millions d’euros de cotisations et contributions sociales. Un chiffre en légère baisse (-0,17%) par rapport à l’année précédente. Dans le détail, ce montant correspond à 544 millions d’euros au titre des cotisations et contributions non déclarées et à 234 millions d’euros pour des majorations de redressement, ou la remise en cause d’avantages fiscaux alloués aux entreprises fautives.

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Plus embêtant, les Urssaf n’ont encaissé, réellement, que 77 millions d’euros de créances en 2022. Un chiffre certes en augmentation de 50% par rapport à 2021, mais qui reste très faible : à peine 10% des montants mis en redressement. “Les sommes sont particulièrement difficiles à recouvrer car beaucoup d’entreprises sont incapables de rembourser leur dette et vont, parfois, jusqu’à organiser leur insolvabilité”, s’est défendu face à la presse, le Directeur de la réglementation, du recouvrement et du contrôle des Urssaf, Emmanuel Dellacherie.

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