C’est une petite révolution, qui devrait changer la donne dans les quelque 300.000 familles recomposées de l’Hexagone qui comptent donc au moins un enfant dont un seul des adultes est le père ou la mère, et au sein desquelles le couple s’est marié, ou remarié. Si la réforme est appliquée, les donations qui seront consenties à ce bel-enfant par un beau-parent seront en effet largement exonérées. Mais attention, la situation restera complexe au plan civil, surtout si, comme dans la moitié des familles recomposées, les enfants actuels du couple sont aussi présents.

La réforme attendue

C’est bien simple : dans le régime fiscal actuel, aucun abattement n’est prévu pour les donations consenties entre non-parents. Si bien que les gratifications destinées à un beau-fils ou à une belle-fille sont taxées dès le premier euro, et au taux maximum de 60%. Peu importe, à cet égard, l’implication du beau-père ou de la belle-mère dans l’éducation de l’enfant, et son investissement dans la relation !

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