Vous êtes à découvert et vous devez encore patienter de longs jours avant le versement de votre salaire ? Pas de panique, vous pouvez demander un petit coup de pouce financier à votre employeur. Comme le rappelle le site La finance pour tous, quelles que soient les raisons, tout salarié peut solliciter de son patron le versement d’une partie de sa rémunération avant la fin du mois, sous forme d’un acompte ou bien d’une avance sur salaire.

Si vous demandez un acompte sur salaire, votre employeur est dans l’obligation d’accepter. L’acompte sur salaire correspond en effet au paiement des heures déjà effectuées. Il s’agit d’un paiement anticipé du salaire dû par votre entreprise. Par exemple, si vous êtes habituellement payé le 30 du mois, vous pouvez demander un acompte sur salaire le 15 du mois. À la fin du mois, cet acompte sera déduit du montant de votre rémunération à payer au titre du mois concerné.

Une demande d’avance sur salaire peut être refusée

En revanche, l’avance sur salaire est le paiement anticipé d’une partie du salaire dû pour une période de travail qui n’a pas encore été effectuée. Par exemple, si vous demandez le 20 juin le versement de votre salaire du mois de juillet. Votre employeur peut refuser de vous l’accorder. Par ailleurs, le montant de l’avance sera remboursé par des retenues sur salaire, dans la limite de 1/10ème de votre salaire net, jusqu’à complet remboursement de l’avance, précise le site spécialisé.

En outre, l'avance sur salaire est impossible dans la fonction publique, car les salaires des fonctionnaires sont payables en fin de mois (base de 30 jours). Le décret n° 62-765 du 6 juillet 1962 portant règlement sur la comptabilité publique en ce qui concerne la liquidation des traitements du personnel de l’État définit les règles du paiement des salaires.