Dans le sport, si le joueur titulaire se blesse, son remplaçant sera là pour assurer les arrières. Et si cela s’appliquait aussi dans les moyens de paiement ? En effet, la panne informatique dont plusieurs banques ont été victimes samedi 30 août a mis à pénaliser des milliers de Français. Certains n’ont pu régler leurs courses ou leur note au restaurant quand d’autres ont été bien en peine au moment de payer le péage de l’autoroute.

Ces drôles de situations auraient pu être évitées si tous ces clients de La Banque Postale, du Crédit Mutuel ou encore du CIC avaient souscrit à une seconde carte bancaire. En effet, il est possible d’avoir une carte de secours d'une autre banque - n’appartenant pas au même groupe bancaire - et de préférence fonctionnant sur un réseau d'acceptation différent.

Comment bien choisir sa seconde carte bleue ?

À moins de se promener avec une grande quantité d’argent liquide sur soi, lorsque vous rencontrez ce désagrément, avoir une seconde carte de rechange est la meilleure option. Mais la choisir peut se révéler être un casse-tête.

La majorité des cartes bancaires émises en France sont dites «co-badgées», conseille Money Vox, c'est-à-dire qu'elles fonctionnent à la fois sur CB et sur un réseau international, Visa ou Mastercard. Résultat : ces cartes sont très fiables, car même dans le cas d'une panne de carte bancaire, les paiements peuvent utiliser le second réseau embarqué sur votre carte. Il est donc conseillé de détenir au moins une carte co-badgée.

Pour la seconde, choisissez plutôt une carte ne fonctionnant pas sur le même réseau international que la première. Si vous regardez du côté des banques en ligne, n’oubliez pas que celles-ci appartiennent toutes à des groupes bancaires traditionnels.