
Cochez ces dates dans votre calendrier pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Alors que les premiers avis de taxe foncière ont été envoyés dès le 25 août pour le format papier, le 28 août pour les contribuables non mensualisés et le 20 septembre pour ceux qui ont opté pour la mensualisation, ce sont près de 32 millions de propriétaires de biens immobiliers qui doivent s’en acquitter. Ainsi, comme le rappelle RMC, la date limite varie selon votre moyen de paiement.
Si vous payez par chèque, titre interbancaire, virement, espèces et que le montant de la taxe ne dépasse pas 300 euros, vous avez jusqu’au 15 octobre pour la payer. Vous bénéficiez de cinq jours de plus, soit jusqu’au 20 octobre dans le cas où vous souhaitez payer l’impôt dû en ligne sur le site internet des impôts ou depuis votre smartphone. Lorsque son montant est supérieur à 300 euros, et si vous n'avez pas opté pour la mensualisation, vous devez payer votre taxe foncière par prélèvement mensuel, à l’échéance ou par paiement direct sur le site des impôts.
Le risque d’une pénalité de 10 % de la somme demandée
En revanche, les redevables mensuels n’ont aucune démarche à effectuer. Le 27 octobre prochain, tout le monde sera débité de la taxe foncière. Néanmoins, la nouveauté de cette année, c'est que lors du paiement en ligne, vous pouvez opter pour le paiement immédiat (prélèvement à J+3 à compter de l’enregistrement du paiement).
Si les échéances sont passées, vous risquez une pénalité de 10 % de la somme demandée si le paiement est effectué 45 jours après la date de mise en recouvrement, période pendant laquelle l’administration réclame le paiement de la somme due. Si c'est plus de 45 jours, vous vous exposez aussi à des intérêts de l'ordre de 0,20 % de l'impôt dû par mois (soit 2,4% par an). Cette somme s'applique alors en plus des pénalités.

















