L’intelligence artificielle, ce n’est pas franchement nouveau : le système Deep Blue d’IBM a battu le champion du monde d’échecs Garry Kasparov en 1997, signant la première victoire de la machine sur l’homme. Avec l’accélération de ses performances et le développement de l’IA générative, elle est désormais présente dans le quotidien de nombreux salariés : 77% des entreprises françaises l’ont déjà déployée ou s’apprêtent à le faire (1). En quelques secondes, vous pouvez ainsi traduire un texte en plusieurs langues, synthétiser la réunion qui vient tout juste de s’achever, rédiger un argumentaire commercial, produire une vidéo…

Au point de remplacer l’humain ? Alors que les précédentes révolutions technologiques ont essentiellement touché l’industrie, les «cols blancs» se voient pour la première fois menacés. «De tout temps, l’homme a cherché à automatiser ce qui pouvait l’être, tempère Albane Liger-Belair, directrice associée innovation de KPMG. Nous sommes aujourd’hui dans une accélération historique. Mais j’y vois plutôt une chance qu'un risque.» A condition de prendre conscience des impacts que l’IA peut avoir sur la réalité concrète du travail et des trois grandes missions managériales : la motivation et l’animation d’équipe, le développement des compétences et la prise de décision.

Qui a peur d’être remplacé par l’IA ?

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