Dans l’imaginaire collectif, les femmes seraient par nature dans la communication et la bienveillance, tandis que les hommes seraient plus dans la fermeté et l’autorité. Mais, pour Sarah Saint-Michel, les différences réelles dans la façon de s'imposer et de diriger reposent en grande partie sur l'intériorisation des stéréotypes de genre et leur diffusion dans les mentalités. Explications.

Vous dites que le leadership n’a pas de genre…

Sarah Saint-Michel : Certes, les femmes font preuve de davantage d’empathie, ce qui motive d’ailleurs leurs collaborateurs mais, en réalité, non, le leadership n’a pas de sexe. Les différences entre un dirigeant et une dirigeante sont finalement minimes. En revanche, les représentations stéréotypées du leadership, avec ses attributs plutôt masculins, sont bien réelles et se révèlent nuisibles pour les dirigeantes.

Vous-même en avez fait les frais au début de votre carrière…

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement