Les offres de stages vont bientôt se multiplier sur les sites spécialisés. La plupart des annonces sont en effet publiées entre les mois d’octobre et novembre, pour une prise de poste en fin d’année. Dans ce contexte, le site JobTeaser a publié jeudi 11 septembre une étude qui révèle les professions qui offrent les meilleures rémunérations à leurs stagiaires. Les data scientists ont ainsi analysé 1 358 offres de stage publiées en 2025, de niveau master, mentionnant le montant de la rémunération dans l’annonce.

Premier enseignement de l’étude, la rémunération moyenne pour un stage niveau master en 2025 s'élève à 1 188 euros net par mois. Sans surprise, ce sont les métiers de la finance et du conseil qui proposent les plus grosses gratifications. La profession de gestionnaire d’actifs occupe la première place du classement avec une rémunération moyenne de 1 593 euros net par mois, soit 34% de plus que la moyenne nationale. Suivent les professions de conseiller en stratégie (1 499 euros) et de programmateur (1 325 euros). Les étudiants qui sortent d’écoles d'ingénieurs et de commerce peuvent quant à eux espérer une gratification moyenne de respectivement 1 181 euros et 1 227 euros par mois.

A l'autre extrémité du spectre, les métiers liés à la communication (986 euros par mois en moyenne) ou au service client (891 euros ) apparaissent comme bien moins rémunérateurs. Les disparités régionales demeurent marquées puisque les rémunérations proposées aux stagiaires sont 15% plus élevées en Ile-de-France (1 221 euros) qu’en province (1 058 euros). De plus, les grandes entreprises maintiennent également leur avantage rapport aux PME avec une rémunération moyenne de 13% supérieure. Ce qui n’empêche pas les étudiants d’être davantage attirés par les petites et moyennes entreprises, qui reçoivent en moyenne 28% de candidatures supplémentaires par rapport aux grands groupes.

Autre révélation de l’étude, les entreprises qui affichent le montant des rémunérations sur leurs offres de stage reçoivent 28% de demandes supplémentaires par rapport aux offres où la gratification n’est pas mentionnée. Pour les profils ingénieurs, l'effet est encore plus spectaculaire avec +80% de candidatures supplémentaires. «Cette observation confirme une exigence forte de la Génération Z, déjà identifiée dans nos précédentes études : la transparence salariale est essentielle, souligne Juliette Laborie, directrice générale de JobTeaser. Les entreprises qui cachent leurs salaires se tirent une balle dans le pied, notamment auprès des profils ingénieurs qui sont les plus recherchés.»