Le pouvoir d’achat, qui découle de la capacité à créer de la richesse, est au cœur des préoccupations depuis des années. L’Hexagone a connu une croissance économique deux fois plus faible que le reste des pays européens dans la décennie 2010 (4% vs 8%), ce qui a pesé sur la croissance des rémunérations. Ce phénomène est accentué par une particularité française : le poids des cotisations sociales.

Elles dépassent les salaires nets d’impôts selon notre dernier baromètre annuel (102%). Une situation unique dans l’Union européenne où les cotisations sociales représentent en moyenne 52% des salaires nets d’impôts. Contrairement aux idées reçues, ce différentiel ne s’explique pas par la générosité de notre Sécurité sociale, tous nos grands voisins européens ayant des protections sociales développées.

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