Alors que l’annonce des grandes lignes de la réforme des retraites a été repoussée au 10 janvier, on connaît déjà quelques grands principes. Parmi eux, la suppression de certains régimes spéciaux. Ainsi, ceux de la RATP et des industries électriques et gazières (IEG) pourraient s’éteindre selon la clause dite “du grand-père”. La règle : les nouveaux entrants dans le régime, à partir d’une certaine date, ne bénéficient plus du régime spécial. C’est ce qui s’est produit lors de la réforme de la SNCF. Les nouveaux arrivants, à partir du 1er janvier 2020, n’ont plus le statut de cheminot et cotisent, comme les salariés du privé, à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et au régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco. Gilles Pestre, directeur technique de l'Agirc-Arrco, explique à Capital comment se passe ce changement.

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Capital : Au moment de la suppression du statut de cheminot, la caisse de retraite de la SNCF a-t-elle également disparu ?

Gilles Pestre : La SNCF conserve son régime spécial qui s’appelle la caisse de prévoyance et de retraite du personnel (CPRP) de la SNCF. L’application de la clause du grand-père implique qu’elle est fermée aux nouveaux entrants depuis 2020. Mais elle va continuer d’exister encore pendant des dizaines d'années pour les permanents embauchés avant cette date. Ce régime devrait être théoriquement fermé d’ici à la fin du siècle. Les nouveaux entrants sont, quant à eux, affiliés à la Cnav et à l’Agirc-Arrco.

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