
Des recettes en baisse de 8 % par rapport à 2023. Si ces derniers mois, de nombreux radars ont fait l’objet de dégradations, ils ont toutefois permis de dresser 13 millions de contraventions au cours de l’année 2024. En effet, les 4 068 radars que compte la France aujourd’hui ont permis à l’Etat d’encaisser près de 889 millions d’euros l’année dernière, rapporte Franceinfo.
Malgré ces chiffres, la France est loin d’être le pays le mieux équipé d’Europe puisqu’elle compte moins de radars que l’Allemagne et surtout que l’Italie, avec 13 855 bornes installées. La France pourrait prochainement se renforcer avec des boîtiers dopés à l’intelligence artificielle. Ils seront en capacité de détecter le non-port de la ceinture de sécurité ou l'utilisation du téléphone au volant. En Finlande, les autorités vont encore plus loin pour dissuader les automobilistes de commettre des infractions. Elles fixent le montant des amendes en fonction du niveau de revenus.
Seulement 81 % des radars fonctionnaient en 2024
En 2024, les radars automatiques ont bien moins fonctionné que l’année précédente. En 2023, ils étaient 88 % à fonctionner parfaitement contre 81 % l’année suivante, selon une annexe au projet de loi de finances pour 2026 dévoilée ce vendredi 24 octobre. Si beaucoup d’appareils étaient hors service en 2024, c’est en raison de plusieurs mobilisations au cours desquelles les dispositifs de contrôle routier avaient été la cible des agriculteurs.
Leur réparation peut se révéler très coûteuse. D’après la Sécurité routière, le coût de la réparation d’une vitre cassée est de 500 euros, quand il est de 200 000 euros pour le remplacement intégral d’un radar. D’autant plus que la maintenance de ces engins est financée par l’argent des amendes réglées par les automobilistes en infraction. C’est pourquoi il paraît indispensable que ces radars fonctionnent de la meilleure des façons, à la fois pour prévenir les automobilistes, mais aussi pour remplir les caisses de l’Etat.


















