Quelques propriétaires de Tesla Model Y vont peut-être l’avoir mauvaise…Ce jeudi 19 juin, le gouvernement a mis à jour la liste des véhicules éligibles au bonus écologique, consultable sur le Journal Officiel. Une subvention soumise à des critères du score environnemental requis par l'État français, prenant en compte l'empreinte carbone sur l’ensemble du cycle de production, du lieu de fabrication des batteries jusqu’au transport final du véhicule.

Dans cette flopée de nouveaux modèles éligibles, le SUV électrique, star des ventes en Europe et même en France encore il y a peu. Les acheteurs du nouveau Model Y restylé Propulsion de Tesla ne pouvaient plus bénéficier de l'aide à l’achat selon les revenus pouvant aller de 2 000 à 4 000 euros pour les foyers les plus modestes. Pourquoi, alors que de nombreux concurrents en bénéficient ? L’Agence de la transition écologique (ADEME) tardait à valider le nouveau dossier, tandis que les concessions voyaient s’empiler les véhicules bloqués et commandés. Une subtilité administrative liée à un changement d'identifiant sur la nouvelle version produite dans sa gigafactory allemande, obligeant l’État à réévaluer son éligibilité.

Avec le bonus écologique, le prix du Model Y de Tesla devient attractif

Tout est donc rentré dans l’ordre, Tesla et ses clients français ne sont plus pénalisés, le bonus écologique peut donc être attribué au SUV et ainsi déduit de son prix. Cette réintégration dans le dispositif tombe à pic, qui plus est : le constructeur automobile américain, dirigé par Elon Musk, a récemment ajusté les tarifs. Le Model Y Propulsion "made in Berlin" est aujourd'hui proposé à partir de 44 990 euros, et au prix final de 40 990 euros avec le bonus maximal de 4 000 euros déduit. Ce qui est particulièrement compétitif pour un véhicule de cette catégorie capable de parcourir près de 500 km en toute autonomie.

Tesla est donc parvenu à améliorer sa chaîne logistique et faire valider son modèle de production par les autorités. Une victoire symbolique et stratégique face à la montée en puissance des constructeurs chinois souvent pénalisés par ces mêmes critères. Ce retour pourrait aussi bien relancer les ventes du constructeur en France, complètement en berne en ce moment et séduire de nouveaux acheteurs, d’autant plus que les délais de livraison restent compétitifs.

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