L'été approche, les températures grimpent en flèche et, comme par miracle, le tarif des climatiseurs mobiles suit la même trajectoire. À chaque épisode caniculaire, c'est le même scénario : les prix s'emballent et les stocks fondent aussi rapidement qu'une glace au soleil.

Que Choisir fait et étaye ce constat dans ses colonnes. Cette hausse, nous la constatons aussi sur les modèles que nous testons et recommandons dans nos sélections. Outre la disponibilité qui fluctue, l'inflation est assez significative.

Hausse vertigineuse, en quelques jours seulement

Pour mesurer le phénomène, Que Choisir a comparé les prix des climatiseurs testés par la rédaction. Début juin, le tarif moyen constaté pour un climatiseur mobile se situait à 591 euros. Le 26 juin, il avait déjà progressé à 620 euros. Mais, dès l'annonce officielle de la canicule, le prix moyen a bondi à 647 euros début juillet. Il s'agit donc d'une augmentation de près de 10 % en l'espace d'un petit mois. Une flambée d'autant plus paradoxale que cette période coïncide habituellement avec les soldes d'été, censées alléger la facture plutôt que de l'alourdir.

Cette envolée des prix ne concerne pas uniquement les climatiseurs mobiles, mais touche aussi ventilateurs et rafraîchisseurs d'air. Selon le magazine LSA, citant une étude NielsenIQ, le chiffre d'affaires réalisé sur les climatiseurs a explosé de 612,2 % en une seule semaine (8 au 14 juin). Les produits de confort thermique font partie des catégories dites "météo-sensibles", particulièrement promptes à flamber dès que le mercure grimpe.

Des stocks limités exacerbent la hausse des prix

Alors pourquoi une telle flambée ? La raréfaction des stocks en est l'une des principales raisons. Que Choisir a scanné quotidiennement la disponibilité des 54 climatiseurs testés chez 24 distributeurs. Dès l'annonce de la canicule, le nombre de modèles disponibles a chuté drastiquement, passant de 54 à seulement 37 en quelques semaines.

Pourtant, on aurait pu imaginer que les enseignes, anticipant les pics de chaleur, avaient préparé des stocks suffisants. Manifestement, le marché est resté frileux, et les distributeurs se retrouvent aujourd'hui à cours de produits à commercialiser. Et ce cercle vicieux alimente la hausse des prix.

C'est donc la double peine pour les consommateurs : non seulement l'offre se raréfie, mais les tarifs prennent l'ascenseur au moment où l'on en a le plus besoin de s'équiper.

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Certains liens sont affiliés et peuvent générer une commission pour Capital. Les prix sont mentionnés à titre indicatif et sont susceptibles d'évoluer. Le contenu présenté a été rédigé en toute indépendance par un journaliste professionnel.