Leurs vacances en Crète tombent à l'eau à cause du vent, leur avion ne parvient pas à atterrir

Ce devaient être des vacances de rêve en Crète, mais la situation a tourné au cauchemar. Comme l’a repéré notamment Midi Libre, un vol de la compagnie allemande Condor, qui devait relier Zurich à Héraklion, n’est jamais arrivé à destination samedi 24 mai. A l’origine, le vol DE1234 devait atterrir à 10h15 en Crète. Mais de forts vents perturbent l’atterrissage. Une deuxième tentative a lieu, mais là encore, le vent perturbe les manœuvres du pilote à Kos (une île à côté) : impossible de se poser.

Finalement, selon Blick, l’avion se pose à Thessalonique vers 17h20. Les voyageurs sont débarqués et hébergés pour la nuit avant une nouvelle tentative de vol, le lendemain, vers Héraklion. Selon les données de Flight radar, le vol Condor décolle de Thessalonique vers 9h le dimanche avec une arrivée prévue vers 10h15. Mais une nouvelle fois, à l’approche de la Crète, les vents perturbent l’atterrissage. La décision est prise de dérouter l’appareil vers Athènes.

Retour à la case départ en Suisse

Dans la capitale grecque, les 200 passagers espèrent récupérer leurs bagages, mais impossible. «C’est une catastrophe», déplore un passager suisse interrogé par Blick. La compagnie a expliqué par la suite qu’«en raison de la forte affluence à Athènes, les ressources disponibles pour l'enregistrement au sol et les heures de départ étaient limitées» et qu’il «n'était donc pas possible de décharger les bagages à Athènes». Résultat, l’avion a fait demi-tour et est revenu à Zurich.

Désolée de la situation, la compagnie allemande met en avant «des conditions météorologiques extrêmes avec des vents forts» perturbant les décollages et les atterrissages à l'aéroport d'Héraklion. Pour les clients lésés, Condor s’est excusée et a prévu un vol de remplacement ou un remboursement. Les deux touristes suisses interrogés par Blick ont tout fait pour que leurs vacances ne soient pas gâchées et ont tenté en début de semaine de trouver un autre vol pour la Grèce, «même si nous devons d'abord assumer nous-mêmes les frais», concédaient-ils.