A 24 ans seulement, elle a lancé Too Good To Go, une application antigaspillage qui permet au consommateur de racheter à petits prix les invendus des commerçants des métiers de bouche. Lucie Basch, 31 ans depuis peu, n’en tire aucune fierté : « J’ai voulu, dit-elle, mettre mon énergie au service de ce qui me correspondait. J’avais peur de me retrouver enfermée dans un système qui rémunère bien les talents, qui offre des carrières, et de me retourner, au bout de dix ans, en me disant : “Mais qu’est-ce que j’ai fait ?” ». Toujours aussi déterminée, elle fourmille de projets pour accompagner la croissance de son entreprise, désormais implantée dans 17 pays.

Être une femme, jeune de surcroît, change-t-il les choses quand on crée son activité ?

Lucie Basch : Au contraire, cela m’a aidée et n’a jamais été un facteur limitant. Aujourd’hui, il y a pas mal de discrimination positive : je me suis souvent retrouvée à des tables rondes où je n’aurais pas forcément été invitée ! Lorsque je suis sortie de Centrale Lille, en 2014, il y avait 6% de femmes. Cela n’a pas beaucoup changé… Mais j’ai grandi dans une famille qui m’a appris à me réjouir de mes singularités.

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