Camaïeu, Minelli, Habitat, ou encore Esprit… Les produits de ces différentes marques n’ont pas tous été emportés avec les liquidations judiciaires qui ont successivement frappé ces enseignes, lors de ces derniers mois. Car des petits malins se sont débrouillés pour racheter ces stocks aux enchères auprès des tribunaux de commerce, et les proposer ensuite dans leurs propres rayons. Leurs noms ? Noz et Stokomani, les deux leaders du secteur du déstockage. Un business qui a de l’avenir, tant les ménages, malmenés par l’inflation, surveillent toujours leur budget. «Avec la crise, les consommateurs sont frustrés de ne pas pouvoir s’offrir ce qu’ils veulent. Le déstockage, qui propose des produits de marque à petit prix, constitue donc le comble de la bonne affaire», détaille Cédric Ducrocq, PDG de Diamart Group, une société de conseil en grande distribution. Mais les chaussures et vêtements bradés à -50, voire -70%, ne séduisent pas que les clients les plus modestes. «Cette tendance à l'achat totalement décomplexé se retrouve au sein de toutes les catégories socio-professionnelles», assure Frédéric Fessart, associé chez EY-Parthénon et expert de la grande consommation.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement