
Sommaire
- Design : inchangé mais efficace et plus résistant (5/5)
- Connectique : bridé sur le Wi-Fi 7 (4/5)
- Écran : une qualité équivalente aux modèles Pro (5/5)
- Performances : puissance de rigueur et chauffe contenue (5/5)
- Photo : du mieux mais il manque encore un téléobjectif (4/5)
- Autonomie et recharge : en progression mais peut mieux faire (4/5)
- Durabilité et réparabilité : Apple est plutôt bon élève (4/5)
- Les meilleures alternatives à l’iPhone 17
- Conclusion
Voilà quelques années que l’iPhone « classique » s’affiche comme le parent pauvre de la gamme de smartphones Apple. Le plus souvent, les modèles Pro plus soignés, plus riches, plus puissants et bien plus chers aussi, attirent à eux tous les regards. Et à juste titre, ils parviennent systématiquement à se hisser dans notre guide des meilleurs smartphones. En 2025, Apple a semble-t-il repris les choses en main pour rendre le plus compact des iPhone plus séduisant. Nouvel écran enfin au goût du jour et aux caractéristiques techniques identiques aux Pro, processeur au taquet, monture photo améliorée, caméra selfie plus polyvalente, stockage doublé pour le même prix que l’année dernière… l’iPhone 17 a, sur le papier, de quoi revenir sérieusement dans la course. Au passage, Apple élimine de l’équation l’iPhone Plus, la version XL de l’iPhone classique. Ce grand dadais n’aura finalement connu qu’un passage éphémère dans la famille (trois générations) avant de tirer sa révérence. Selon la marque, il s’agit de proposer une gamme plus simple, plus claire. Aussi, si l’on souhaite bénéficier d’un iPhone à grand écran, il n’y a plus d’autre choix que de s’orienter vers le 17 Pro Max et se délester au passage d’au moins 510 euros supplémentaires.
L’iPhone 17 nous a accompagnés au quotidien pendant trois semaines durant lesquelles nous ne l’avons pas épargné. Voyons s'il réussit à sortir de l’ombre de ses grands frères.
Design : inchangé mais efficace et plus résistant (5/5)
Au premier regard, rien ne semble distinguer un iPhone 17 d’un iPhone 16. Apple a conservé tous les codes esthétiques de la génération précédente. Outre les coloris un peu plus pastel, avec des noms tout aussi poétiques comme Brume pour le bleu, Lavande pour le mauve, Sauge pour le vert en plus des traditionnels blanc et noir, l’iPhone 17 et l’iPhone 16 se ressemblent comme deux gouttes d’eau. L’appareil conserve un cadre tout en aluminium pour maintenir un poids confortable et favoriser la dissipation de chaleur de son processeur. Les tranches, toujours plates, sont légèrement biseautées pour une prise en main agréable.

On y retrouve, à gauche, les boutons de volume et le bouton action et, à droite, les boutons de mise sous tension et de contrôle de la caméra. Un petit gadget que l’on a toujours autant de mal à maîtriser. Il n’est pas rare en effet d’appuyer dessus par mégarde lorsque l’on saisit l’appareil. Quant à son maniement, Apple a ajouté quelques réglages supplémentaires à iOS 26 pour limiter l’usage et même le désactiver pour les plus réfractaires.
Le dos de l’iPhone 17 demeure lui aussi identique à la version précédente avec un verre mat agréable au toucher. Les modules photo, toujours au nombre de deux, conservent leur emplacement en haut à gauche. Ils ne sont pas plus proéminents que l’an passé et ne déstabilisent que très peu l’iPhone lorsque celui-ci repose à plat sur le dos. Un bon point.

De face, l’écran profite d’une légère poussée de croissance passant d’une diagonale de 6,1 à 6,3 pouces (soit 0,5 cm de plus). Ce qui justifie, en partie, les 2 mm supplémentaires gagnés en hauteur de l’iPhone 17 par rapport à son aîné (et vous empêchera aussi de réutiliser une coque de protection prévue pour l’iPhone 16). En partie seulement car les bordures de la dalle se montrent également plus fines pour améliorer l’immersion. L’écran est cette année protégé par un verre Ceramic Shield 2 qui, selon la marque, serait trois plus résistant aux rayures que le Ceramic Shield employé sur l’iPhone 16. Durant les trois semaines de tests où l’iPhone nous a accompagnés partout, trimballé dans une poche ou dans un sac, nous n’avons en effet remarqué aucune trace notable.

L’iPhone 17 prend aussi un peu de poids (177 g contre 170 g pour l’iPhone 16) et de l’épaisseur (0,15 mm) avec des tranches de 7,95 mm. Il n’en demeure pas moins compact avec ses 149,6 mm de long pour 71,5 mm de large. Et, comme ses prédécesseurs, il conserve un indice IP68 pour résister à la poussière et à l’immersion dans l’eau par 6 mètres de fond pendant 30 minutes.
Pas de révolution donc, et même très peu d’évolution contrairement au relooking opéré sur la gamme Pro. L’iPhone 17 reste un iPhone classique, toujours agréable à manipuler et à regarder.
Connectique : bridé sur le Wi-Fi 7 (4/5)
Une nouvelle puce dédiée à la connectivité prend place à bord de l’iPhone 17. Baptisée N1, elle prend en charge la connexion Wi-Fi 7, le Bluetooth 6 ainsi que le protocole Thread pour gérer les objets connectés de la maison. Un iPhone au top de la modernité pour la connexion sans fil ? Pas encore. Comme avec l’iPhone 16, si la puce gère bien les bandes de 2,4 GHz, 5 GHz et 6 GHz du Wi-Fi 7, la bande passante sur les 6 GHz exploitée par l’appareil reste bloquée à 160 MHz et non 320 MHz comme le propose le « vrai » Wi-Fi 7. Lors de notre expérience menée sur un routeur Wi-Fi 7 eero 7 Pro d’Amazon, l’iPhone 17 présentait un débit descendant de 1654,7 Mb/s et un débit ascendant de 1713,4 Mb/s. Dans le même exercice, l’iPhone 16 Plus, également compatible Wi-Fi 7 sur les trois bandes de fréquence, atteint respectivement 1490,5 Mb/s et 1548,8 Mb/s. Un gain peu significatif donc par rapport à l’an dernier. Mais que l’on se rassure. La connexion Wi-Fi de l’iPhone 17 ne se traîne pas et suffit largement pour la majorité des situations. On se réjouit en revanche que la puce N1 soit en mesure de gérer la norme Bluetooth 6 qui commence petit à petit à se répandre.

Enfin, contrairement à l’iPhone Air, le nouvel arrivant dans la famille Apple et le seul à être démuni de carte SIM, l’iPhone 17 gère les carte nanoSIM et eSIM. Il est malheureusement toujours impossible d’y loger une carte mémoire microSD pour étendre le stockage. Mais la firme se rattrape en proposant d’emblée une capacité de stockage fixée à 256 Go contre 128 Go pour le premier iPhone 16 l’an passé, sans augmenter le tarif pour autant. Une excellente nouvelle. Enfin, l’iPhone 17 se pare évidemment d’une puce NFC pour le paiement sans contact.
Le plus gros point noir, et dont on n’en comprend toujours pas la raison, reste la connexion USB-C. Apple s’obstine à utiliser de l’USB 2, une norme qui date de l’an 2000 ! Aussi, attendez-vous en connectant votre iPhone 17 flambant neuf à votre Mac ou à votre PC à bénéficier d’un débit de 480 Mb/s (c'est très peu, autant utiliser le sans fil). La connexion USB 3.2 Gen 2 et ses débits pouvant atteindre 10 Gb/s reste la chasse gardée des modèles Pro. Une aberration en 2025.
Écran : une qualité équivalente aux modèles Pro (5/5)
Une dalle légèrement plus grande dans un gabarit presque similaire, c’est ce que propose l’iPhone 17. Avec ses 6,3 pouces de diagonale, elle offre une définition de 2 622 x 1 206 pixels pour une résolution de 460 ppp. Peu de différence en termes de netteté par rapport à l’an dernier donc. La vraie nouveauté, c’est qu’Apple fait un pas dans le monde moderne et dote cette dalle OLED d’un rafraîchissement adaptatif jusqu’à 120 Hz. Une technique baptisée ProMotion dans le langage marketing de la marque, présente auparavant uniquement sur les modèles Pro mais que l’on croise régulièrement sur les smartphones Android, même d'entrée/milieu de gamme. L’iPhone classique peut maintenant profiter d’une excellente fluidité d’affichage tout en économisant de l'énergie. À la clé aussi, le mode Always On Display (écran toujours allumé) qui permet de maintenir l’affichage de l’heure, de quelques widgets et des notifications lorsque l’écran est en veille. Une spécificité jusque-là réservée aux modèles Pro encore une fois.

Et la fête ne s’arrête pas là puisque cette dalle OLED présente une très bonne luminosité. Sous notre sonde, nous avons pu mesurer un pic en vidéo HDR à 1536 cd/m2 assez proche des 1600 cd/m2 promis par Apple. Le pic en plein soleil s’établit même 2894 cd/m2, pas très éloigné non plus des 3000 cd/m2 indiqués par la firme. C’est à la fois conforme aux dires d’Apple et surtout excellent pour profiter d’une très bonne lisibilité en toute circonstance. Quant au traitement antireflet, nous avons effectivement pu constater une différence par rapport à l’iPhone 16 qui se montre plus brillant. Mais l’iPhone 17 n’égale pas dans cet exercice les maîtres du genre, les Galaxy S24 Ultra et S25 Ultra de Samsung.
Quant à la colorimétrie, elle se révèle également excellente avec un Delta E mesuré à 2,5. En dessous de 3, l’œil humain ne fait plus la différence entre une couleur affichée et celle envoyée par la source, même si notre sonde a détecté une dérive plus importante du rouge primaire. Rien d’alarmant toutefois.
Performances : puissance de rigueur et chauffe contenue (5/5)
Cette année, la puce à bord de l’iPhone se nomme A19. Ce processeur maison (Apple Silicon) succède au A18 présent dans l’iPhone 16. Elle se montre un poil plus véloce que la version précédente sans toutefois creuser un écart faramineux comme le montrent les résultats de nos benchmarks. Elle parvient tout de même à damer le pion à l’A18 Pro à bord des iPhone 16 Pro de l’an dernier mais reste en retrait de l’A19 Pro qui équipe les iPhone 17… Pro. Et pour cause, comme l’an passé, elle est amputée d’un cœur GPU.
Au quotidien et dans le maniement courant de l’appareil, cette différence ne se ressent absolument pas. L’iPhone 17 demeure très réactif dans toutes les situations. Nous n’avons rencontré aucun ralentissement même pendant de longues séances photo soumettant le processeur à une plus forte intensité de traitement et à une montée en température. Il faut dire qu'Apple a encore de l'avance dans ce domaine par rapport à la concurrence. Les iPhone 17 seront cette année encore les smartphones les plus puissants du marché.
En jeu, l’A19 se comporte également très bien. L’appareil parvient à maintenir un rythme d’affichage soutenu sans chauffe excessive (nous avons mesuré un pic à 43°C après 20 minutes de test intensif dans 3DMark). L’A19 mise sur la stabilité pour maintenir un résultat très acceptable à l’écran plutôt que de chercher à battre des records et courir le risque d’une surchauffe. Et le bon équilibre est atteint. Bravo, rien à redire en ce qui concerne les performances.
iOS 26 : tout n’est pas encore prêt
Apple a le privilège de pouvoir tailler son système sur mesure pour ses appareils. La dernière version en date et présente sur l’iPhone 17, iOS 26, souffre cependant de quelques bogues de jeunesse. Nous avons par exemple rencontré des difficultés avec l’appli Fichiers, qui se refusait de façon aléatoire à afficher plusieurs documents mais aussi avec l’Appli Aperçu, nouvelle venue sur iPhone, dont l’ergonomie demande encore quelques ajustements. Plus étonnant, la fonction de luminosité adaptative pour l’écran fonctionnait de façon erratique. Même après l’avoir désactivée depuis les réglages, l’écran de l’iPhone persistait parfois à faire varier l’intensité de lumière émise par la dalle selon l’éclairage ambiant.
Quant à Apple Intelligence, l’IA maison, ses vraies fonctions se font encore attendre pour pouvoir rivaliser avec les propositions de Google sur ses Pixel et de Samsung sur ses Galaxy.
Photo : du mieux mais il manque encore un téléobjectif (4/5)
Apple a finalement opéré peu de modifications sur la monture photo de son iPhone classique. Au dos, l’appareil embarque toujours un module grand-angle (eq 26 mm) 48 Mpx (f/1,6,) et à présent un ultra grand-angle lui aussi de 48 Mpx (f/2,2), contre un module de 12 Mpx (f/2,2) sur l’iPhone 16. Ne cherchez pas de téléobjectif ici, il n’y en a toujours pas. Il reste l’apanage des modèles Pro. Dommage, en face, le Pixel 10 de Google ou le Galaxy S25 de Samsung ont un téléobjectif. On s’en passera donc cette année encore. En façade, on a droit à une caméra selfie de 18 Mpx (f/1,9) avec une subtilité logicielle amusante et bienvenue.

Peu de surprise avec le grand-angle, similaire (mais tout de même un peu mieux étalonné) à celui de l’iPhone 16. Sur notre mire, les fichiers bruts RAW de 12 Mpx produits par le capteur deviennent rapidement trop bruités quand on augmente la sensibilité ISO (ce que le téléphone fait automatiquement en basse lumière). Les détails et les couleurs disparaissent rapidement, dès 800 ISO. En revanche, le traitement logiciel appliqué sur les fichiers jpg rattrape le coup de manière impressionnante. Apple a sans doute les meilleurs traitements du marché, avec Google. Les couleurs reprennent du poil de la bête et les détails ressurgissent. Le traitement se montre peu agressif et parvient à donner au cliché une tonalité naturelle agréable avec des contrastes bien gérés et des contours bien définis. Il reste possible de profiter de la pleine définition du capteur (48 Mpx) mais mieux vaut que la scène soit bien éclairée pour obtenir un résultat convaincant.
En extérieur et dans de bonnes conditions de lumière, l’iPhone 17 se montre ainsi très à son aise. Les clichés se révèlent riches en détails. Les couleurs demeurent également très cohérentes.

Il est possible d’exploiter un zoom 2x (eq 50 mm) par recadrage. Le résultat reste très correct et la perte de détails négligeable. Au-delà le 2x, (l’iPhone 17 peut grimper à 10x) c’est le zoom numérique qui prend le relais avec tous les défauts inhérents à cette technique. Apple ne maîtrise toujours pas le sujet et l’IA demeure aux abonnés absents pour tenter de corriger le tir. À l’arrivée, on obtient un amas de pixels peu exploitable.

Avec les portraits, l’iPhone devient moins sélectif qu’auparavant. Il y a peu encore, il était impossible de saisir une statue avec le mode portrait. Le flou d'arrière plan est appliqué avec finesse et le détourage opéré avec précision.
L’ultra grand-angle (récupéré de l’iPhone 16 Pro de l’an dernier) produit des clichés très acceptables lui aussi. Le piqué reste au rendez-vous avec une belle richesse de détails. Les couleurs ne subissent pas non plus de mauvais traitement. Les déformations sur les bords sont minimes et la netteté conservée. Seule la luminosité prend un petit coup dans l’aile. Rien de rédhibitoire toutefois.

En basse lumière, l’ultra grand-angle est un peu plus à la peine. Les couleurs deviennent plus fades et l’on perd beaucoup en détails. Sauf à ne pas bouger d’un pouce pendant la prise de vue, et encore, les clichés sont difficilement exploitables.

La caméra selfie profite cette année de quelques nouveautés. Elle adopte un format carré, taillé pour les réseaux sociaux. Son capteur a été amélioré passant de 12 Mpx à 18 Mpx. Surtout, elle est épaulée par un outil logiciel baptisé Center Stage. Le but : centrer l’image sur le sujet principal. Le plan s’élargit alors automatiquement en mode paysage sitôt que nécessaire, par exemple pour les selfies de groupe. Et pas besoin de basculer l’iPhone à l’horizontale, en mode paysage, pour en profiter.

La fonction est diablement efficace et ludique. Dernière nouveauté (qui n’en est pas une dans le monde Android) : la possibilité de filmer avec le capteur dorsal et la caméra selfie simultanément. Les images sont capturées en HD ou en 4K mais à 30 images par seconde au maximum. En vidéo classique, l’iPhone 17 propose de filmer en HD ou en 4K à 24, 30 ou 60 images par seconde.

Autonomie et recharge : en progression mais peut mieux faire (4/5)
Si la norme des batteries pour les smartphones dans le monde Android s’établit en général autour des 5000 mAh pour les modèles haut de gamme, Apple reste en marge du mouvement. L’accu de l’iPhone 17 affiche une capacité de 3692 mAh soit 131 mAh de plus que l’iPhone 16. C’est peu mais cela ne l’empêche pas de mettre une petite gifle à son aîné. Durant notre test de lecture streaming en 4K, il a tenu 21h01 soit 2h40 de plus. La puce A19 et iOS 26 semblent faire très bon ménage pour tirer le meilleur de la batterie. Ce score le situe parmi les bons élèves (mais pas les meilleurs) du moment et laisse entrevoir la possibilité d’utiliser l’appareil pendant une bonne journée et demie sans forcer.
Quant à la recharge, les promesses d’Apple semblent être tenues. Branché à un chargeur Anker de 45W, l’iPhone a récupéré 62 % de batterie en 30 minutes. Cependant, le temps s’allonge au-delà. Il nous aura fallu patienter 90 minutes au total pour récupérer les 100 % On constate aussi au passage que si la charge démarre bel et bien à 30W, la puissance chute drastiquement pour passer à 10,1W une fois atteint le palier de 50 % puis 5,5W à 90 % et enfin 2,9W entre 95 et 100 %. Le prix pour assurer la durabilité de la batterie sans doute.
Durabilité et réparabilité : Apple est plutôt bon élève (4/5)
L’iPhone 17 obtient la note de A sur la nouvelle étiquette Énergie. Un classement qui traduit une assez bonne résistance aux chutes, épreuve pour laquelle il récolte un B, juste derrière le Pixel 10, son principal rival qui revendique ici un A. Idem avec la note de réparabilité où il doit se contenter d’un C (dans une classement qui s’étend de A à E) quand le Pixel 10 affiche la note B. Enfin, D’après les mesures effectuées pour l’élaboration de l’étiquette Énergie, l’autonomie de l’appareil profite d’un bon classement, tout comme pour le nombre de cycles de charge possibles avant d’atteindre les 80 % pour la batterie, établi à 1000.

L’indice IP 68 ajoute encore quelques points à la note. Et il est même possible pour les plus bidouilleurs de changer certaines pièces soi-même. Quant aux mises à jour logicielles, on peut compter sur Apple qui, depuis des années, garde un œil sur ses appareils sur le long terme, en général 7 ans durant. Nous ne sommes pas au niveau d'un FairPhone, évidemment, mais Apple reste plutôt bon en matière de réparabilité et de durabilité.
Les meilleures alternatives à l’iPhone 17
Apple iPhone 16
Avec un design sensiblement identique et un processeur A18 qui tient toujours aussi bien la route, l’iPhone 16 reste un excellent choix. D’autant que son prix a drastiquement baissé (pour un iPhone). Mais il faut accepter la présence d’un écran à 60 Hz et un module ultra grand-angle moins performant.
- Lire le test complet de l'Apple Iphone 16
Google Pixel 10
Google a consenti quelques efforts sur son Pixel 10, entrée de gamme de la nouvelle gamme Pixel sortie juste avant l’iPhone. On y trouve dorénavant trois modules photo dont un téléobjectif 5x, ce qui manque à l’iPhone.
Conclusion
Si l’on ne peut pas vraiment dire que l’iPhone fait peau neuve avec cet opus 17, on ne peut nier non plus les efforts consentis par Apple pour le mettre au goût du jour et réduire l’écart avec les concurrence, surtout interne, des modèles Pro. Durant ces trois semaines passées en sa compagnie, nous avons pu apprécier sa bonne endurance et ses performances toujours au top grâce à son processeur maison A19. L’arrivée de la dalle OLED LTPO (pardon, ProMotion) est un atout indéniable pour profiter d’une très bonne fluidité d’affichage en toute circonstance. Il était vraiment temps que cette technologie ne soit plus réservée aux modèles Pro. À côté de ces évolutions bienvenues, quelques défauts viennent toutefois ternir le tableau. L’absence d’un téléobjectif optique sur un smartphone de cette catégorie demeure étonnante et décevante. Le zoom 2x par recadrage est certes efficace mais bien insuffisant par rapport à ce que propose la concurrence. On y voit ici la volonté de marquer la différence avec les iPhone Pro. D’autant que l’IA n’est pas encore au rendez-vous pour tenter de corriger le tir et compenser cette absence. On ne comprend pas non plus la connexion USB 2. L’iPhone 17 reste cependant un bon cru pour qui souhaite renouveler son iPhone 14 ou antérieur. L’iPhone 16 et même l’iPhone 15 restent toutefois dans la course avec des prestations, certes un poil inférieures, mais tout aussi appréciables.
- Design : 5/5
- Connectique : 4/5
- Écran : 5/5
- Performances : 5/5
- Photo : 4/5
- Autonomie : 4/5
- Réparabilité : 4/5
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