
Sommaire
- Design : volumineux, dense mais confortable (4/5)
- Connectique : une partition à jour et complète (5/5)
- Écrans : deux dalles de très bonnes facture (5/5)
- Performances : tout ou presque pour l’IA (4/5)
- Photo : un grand-angle correct, un téléobjectif décevant (4/5)
- Autonomie et recharge : Google en perte de vitesse (3/5)
- Durabilité et réparabilité : solide mais peu pratique à réparer (3,5/5)
- Les meilleures alternatives au Pixel 10 Pro Fold
- Conclusion
Après les Pixel 10, Pixel 10 Pro et 10 Pro XL, place au smartphone le plus onéreux de la gamme. Et de la place, il lui en faut puisque, pour ce modèle, Google semble nager à contre-courant de la tendance actuelle qui pousse les constructeurs à proposer des smartphones toujours plus fins et plus légers, pliables compris. Même Samsung, un peu en retard sur ce point, a réussi à transformer l’essai cette année avec son Z Fold7. La marque américaine, quant à elle, reste sur sa recette initiale. Son Pixel 10 Pro Fold conserve le même design que son prédécesseur. Mais pas question pour autant de ne le juger que sur son physique, évidemment. Comme pour les autres membres de la famille Pixel 10, le Fold mise une partie de son succès sur son nouveau processeur Tensor G5, sur ses aptitudes en photo et surtout sur ses possibilités à tirer profit de l’intelligence artificielle, domaine où Google sait normalement se montrer très convaincant.
Nous avons passé plusieurs semaines en compagnie de l’unique smartphone pliable de Google. L’occasion de vérifier si la recette de l’américain tient toujours la route face au pionnier Samsung et son Z Fold7 et à l’autre grand challenger aux dents longues, Honor avec son Magic V5. Pour en savoir plus sur les références du moment, n'hésitez pas à consulter également notre guide des meilleurs smartphones pliables.
Design : volumineux, dense mais confortable (4/5)
Hormis Apple avec ses iPhone 17 Pro, peu de constructeurs ont osé bousculer le design de leurs smartphones premium cette année. Google ne fait pas exception : le Pixel 10 Pro Fold ressemble trait pour trait à son prédécesseur. L’Américain n’a pas cherché à affiner son gabarit, gagnant même un peu d’épaisseur (10,8 mm) et un gramme supplémentaire (258 g). Face aux Magic V5 et Z Fold7, il paraît presque massif, mais cette robustesse a aussi quelque chose de rassurant. En main, ses tranches épaisses et arrondies offrent une bonne prise, sans l’inconfort du pliant de Samsung.

Les différences avec le Pixel 9 Pro Fold sont minimes : un tiroir SIM déplacé, un écran externe légèrement agrandi à 6,4 pouces et quelques ajustements esthétiques. Les bordures, elles, restent épaisses, tout comme sur le grand écran interne de 8 pouces, toujours marqué par un pli central bien visible. Un défaut que la concurrence a su mieux gommer.

Au dos, Google joue la carte de la symétrie avec une plaque en verre mat et un bloc photo rectangulaire toujours aussi proéminent, mais bien équilibré. Le cadre en acier et les boutons, inchangés, manquent un peu d’ergonomie, le lecteur d’empreinte et le volume étant trop proches. Une fois déplié, le grand écran de 8 pouces impressionne, mais ses bordures épaisses et son pli central visible rappellent que Google accuse encore un retard face à la concurrence.

Le Pixel 10 Pro Fold se rattrape toutefois sur la solidité. Google revendique pour lui une étanchéité IP68, soit une résistance complète à la poussière et à l’immersion dans l’eau. Chez la concurrence, c’est une certification IP48 pour Samsung et IP58/IP59 pour Honor, soit une résistance moindre à la poussière. Google indique que la charnière de son smartphone peut affronter dix ans de pliage/dépliage et pare l’écran externe, comme le dos de son mobile, d’un revêtement Gorilla Glass Victus 2.
Connectique : une partition à jour et complète (5/5)
Smartphone haut de gamme, le Pixel 10 Pro Fold se pare de toutes les technologies modernes de communication. Comme le Pixel 9 Pro Fold, le Wi-Fi 7 est à bord avec la gestion des trois bandes de fréquences (2,4 GHz, 5 GHz et 6 GHz), mais, comme l’an dernier, la bande passante se limite à 160 MHz au lieu des 320 MHz autorisés par la norme. Néanmoins, notre expérience menée avec un routeur Wi-Fi Mesh eero Pro 7 d’Amazon montre des débits descendants et ascendants satisfaisants, établis à 1,7 Gb/s.

L’appareil se dote également du Bluetooth 6 (contre la version 5.4 sur le 9 Pro Fold) et gère le Bluetooth LE Audio ainsi que la norme Auracast. Le NFC pour le paiement sans contact est bien sûr de la partie, comme la 5G et la gestion de l’eSIM. Enfin, on retrouve à la base un port USB-C 3.2 pour des transferts de fichiers rapides vers un disque externe, un Mac ou un PC compatibles.
Écrans : deux dalles de très bonnes facture (5/5)
Google ne fait pas de compromis sur ses écrans. Le Pixel 10 Pro Fold se dote ainsi d’une dalle OLED externe de 6,4 pouces au format 20:9. Elle offre une définition de 2364 x 1080 pixels pour une résolution de 408 ppp. Étonnamment, il ne s’agit pas d’une dalle LTPO, mais elle autorise un rafraîchissement variable de 60 à 120 Hz. Le mode Always On Display (écran toujours allumé) est bien disponible. Sous notre sonde, la dalle présente de très bons résultats avec une luminosité mesurée en pic à 1945 cd/m² en SDR et 2466 cd/m² en HDR. La colorimétrie est, quant à elle, très juste, avec un Delta E établi à 1,35 avec en couleurs naturelles et à 2,61 avec les couleurs adaptatives. Les couleurs sont parfaitement fidèles à celles de nos mires de test.

L’écran interne ne déçoit pas non plus. Son format carré n’est pas pratique dans toutes les situations. Autrement dit, lorsque vous regardez une vidéo sur YouTube, par exemple, vous avez beau tourner votre smartphone en format portrait ou paysage, l’image n’est pas plus grande et la présence de larges bandes noires au-dessus et au-dessous de la vidéo est inévitable. En revanche, pour la productivité, c’est très confortable, on peut afficher deux applis (pas plus) côte à côte. Quant à la qualité d’affichage, elle est là aussi au rendez-vous. La dalle AMOLED Super Actua Flex, LTPO cette fois-ci, avec son rafraîchissement variable de 1 à 120 Hz, présente une définition de 2076 x 2152 pixels pour une résolution de 373 ppp.

Selon nos mesures, le pic de luminosité grimpe à 1799 cd/m² en SDR et 2896 cd/m² en HDR. Une excellente performance pour une lisibilité très confortable en extérieur. La colorimétrie est toujours aussi juste, avec un Delta E mesuré à 2,09 avec le réglage des couleurs naturelles et à 2,51 avec les couleurs adaptatives. Excellent là encore.
Performances : tout ou presque pour l’IA (4/5)
Le Pixel 10 Pro Fold se dote du même SoC que tous les autres membres de la famille Pixel 10, soit le Tensor G5. Nous l’avons vu lors de nos tests des Pixel 10, 10 Pro et 10 Pro XL, ce processeur ne brille pas particulièrement par ses performances brutes. Il se classe très loin derrière les prestations du Snapdragon 8 Elite de Qualcomm et des ébouriffantes A19 d’Apple. Sans grande surprise donc, le Tensor G5 du Pixel 10 Pro Fold, épaulé par 16 Go de RAM, délivre, avec nos différents benchmarks, des résultats équivalents à ceux des autres appareils de la famille, avec des performances moyennes. Loin derrière ses principaux rivaux : le Z Fold7 de Samsung et le Magic V5 d’Honor.
En jeu, le Pixel 10 Pro Fold n’est pas un mauvais compagnon, mais pas non plus celui qui vous donnera le plus de plaisir. S’il assure une bonne stabilité, la fluidité n’est pas toujours au rendez-vous avec les titres les plus exigeants, et il faudra faire des choix entre qualité d’affichage et vitesse. Néanmoins, une fois le bon compromis trouvé, nous avons apprécié le maintien d’une température très raisonnable (45 °C mesurés en pic) pendant de longues sessions de jeu.
Au quotidien, l’appareil offre une belle souplesse. Nous n’avons noté aucun ralentissement, même lorsque le processeur était fortement sollicité, et ce, aussi bien avec l’écran externe (plus gourmand en ressources) qu’avec l’écran interne.
L'Europe privée des meilleures fonctions d'IA
On le sait depuis longtemps, Google ne mise pas sur les performances brutes, mais sur l’intelligence artificielle. Comme pour les autres Pixel, l’Américain a toutefois freiné ses ardeurs en Europe. L’IA est au cœur d’Android 16, avec Gemini en vedette, omniprésent dans le système. La retouche d’image, la correction du son, la transcription et les résumés restent efficaces, mais certaines fonctions plus avancées manquent à l’appel, comme la traduction des appels en direct avec la voix de l’interlocuteur, Ask Photos ou Pixel Screenshot.
On regrette aussi l’absence du Pro Res Zoom, présent sur les Pixel 10 Pro et 10 Pro XL, qui améliore les clichés pris au zoom numérique. Autant de manques qui ternissent un peu le tableau d’un smartphone censé faire de l’IA son principal atout.

Dernier reproche : l’interface Pixel Experience. Sa couche Material 3 Expressive reste réussie, claire et fluide, mais mal adaptée au format pliant. La gestion des fenêtres et la bascule entre écrans manquent encore de souplesse, tout comme l’affichage de certaines applications. Bref, Google doit encore retravailler l’expérience Fold pour en faire autre chose qu’un simple grand écran.
Idem avec l’adaptation du format d’affichage des applications, qui ne suit pas toujours le rythme. On reste perplexe aussi devant cette étrangeté sur le clavier virtuel qui, une fois l’écran déplié, affiche la touche V de part et d’autre de chaque pavé de lettres.

Bref, Google doit retravailler son interface sur son pliant pour que l’utilisateur puisse en tirer un bénéfice autre qu’un affichage simplement plus grand.
Photo : un grand-angle correct, un téléobjectif décevant (4/5)
Le Pixel 10 Pro Fold rempile avec un module grand-angle de 48 Mpx (f/1,7), un ultra grand-angle de 10,5 Mpx (f/2,2) et un téléobjectif optique 5x de 10,8 Mpx (f/3,1), comme l'année dernière. Un équipement qui peut paraître un peu faiblard, mais la force de Google réside dans ses algorithmes de traitement de l’image pour en tirer le meilleur.
Sur notre mire de test, le module grand-angle se montre correct. Les fichiers RAW (sans traitement logiciel de l’image) que nous avons l'habitude de prendre au Labo montrent une montée en sensibilité relativement bonne. En fait, le changement est le même que pour les autres Pixel. C'est-à-dire que le bruit numérique est plus présent qu'avant mais en contrepartie, l'image est plus contrastée. Elle parait plus nette et les couleurs sont mieux préservées.
On est loin des performances du Galaxy Z Fold7 et très loin du Honor Magic V5 cependant, le meilleur photophone pliant du moment. Ce test donne des indications sur les performances en basse lumière de l'appareil. Cependant, dans de bonnes conditions de lumière, le grand-angle est logiquement beaucoup plus performant. Surtout après traitement, en jpg. Les images présentent un très bon piqué. Les détails foisonnent et les couleurs flattent la rétine sans tomber dans l’exagération. La netteté est aussi au rendez-vous. Un excellent rendu, qui illustre bien la force de Google en matière de traitement d'image intelligent.

Le téléobjectif optique 5x se montre plus décevant. Les deux paliers proposés dans l’interface (2x et 5x) produisent des clichés pas toujours très nets. Le traitement de l’image n’est pas non plus optimal et tend, dans certaines situations (avec des scènes très contrastées), à lisser un peu trop les détails. Néanmoins, l’ensemble demeure cohérent et exploitable.
Passés les 5x, c’est le zoom numérique qui prend le relais avec, malheureusement sur ce Pixel, les limites connues de cette technique. Contrairement aux Pixel 10 Pro et 10 Pro XL, l’IA ne se manifeste pas pour venir donner un coup de pouce à l’optique. L’appareil peut grimper jusqu’à 20x, mais les résultats peuvent se montrer peu flatteurs. Avec les bâtiments, le zoom 20x peut faire illusion, mais avec d’autres sujets, c’est plus problématique.
Quant aux portraits, Google maîtrise très bien l’exercice. Le bokeh est élégant, le détourage précis, même dans les zones complexes (cheveux, poils, etc.). C’est le capteur grand-angle qui est mis à contribution pour cette épreuve, avec par défaut deux focales : 1,5x et 2x, mais il est possible de grimper à 3x.

L’ultra grand-angle s’appuie sur un capteur à la définition moindre, et comme le grand-angle, sa montée en sensibilité est correcte mais pas incroyable. C'est un phénomène que l'on constate souvent, les ultra grand-angle étant souvent beaucoup moins bons. Cependant, on note une légère progression de ce module en basse lumière par rapport à l'année dernière. Le bruit numérique reste très élevé à 3200 ISO, mais la netteté est un tout petit peu mieux préservée grâce, notamment, au contraste natif plus élevé là encore.
L'ultra grand-angle du Pixel 10 Pro Fold s’en sort malgré tout avec les honneurs. En pleine lumière, la netteté au centre de l’image est bien présente, un peu moins sur les contours, et les couleurs restent satisfaisantes.

Deux caméras selfie sont présentes sur l’appareil. La première, nichée dans le poinçon au sommet de l’écran externe, s’appuie sur un capteur de 10 Mpx (f/2,2). La seconde, placée dans l’angle supérieur droit de l’écran interne, est rigoureusement identique. Chacune produit une qualité d’image suffisante pour mener une conversation vidéo ou suivre une visioconférence, par exemple. Pour les selfies, mieux vaut recourir au trio de caméras dorsales en dépliant le smartphone et en utilisant l’écran externe pour le retour vidéo. La qualité sera inévitablement meilleure. Il faudra juste songer à fixer du regard l’objectif à gauche de l’écran.
Autonomie et recharge : Google en perte de vitesse (3/5)
Comme beaucoup de smartphones cette année, notamment pliants, l'autonomie prend un coup par rapport à 2024. Google a pourtant joué la sécurité avec une batterie portée à 5015 mAh, contre 4650 mAh sur le modèle précédent. De quoi espérer rivaliser avec le Galaxy Z Fold7 et le Magic V5, mais dans les faits, le résultat demeure en retrait. Lors de notre test de lecture 4K, le pliant de Google a tenu 17 h 55 sur son grand écran interne — environ 5h de moins que le Z Fold7 et une de plus que le Magic V5.
Avec l’écran externe, l’endurance grimpe à 19 h 57, mais reste inférieure à celle de ses concurrents (environ 27h sur le Fold7 et 25 sur le Magic V5), et à celle du Pixel 9 Pro Fold. Google ne semble toujours pas parvenir à optimiser la gestion énergétique de ses appareils. En usage quotidien, en alternant entre les deux écrans, nous avons tenu une grosse journée avant de tomber à 12 % de batterie à 23 h. Prudence donc : la batterie externe restera un accessoire de confiance pour les plus actifs.
Côté recharge, le progrès est timide mais réel. La charge filaire passe de 21 W à 30 W, et la recharge Qi2 (sans fil façon MagSafe) atteint 25 W. Branché à un chargeur 45 W, le smartphone récupère 52 % en 30 minutes et 88 % en une heure. Il faut toutefois patienter 1 h 30 pour une charge complète. C’est mieux qu’avant, mais encore loin des standards du segment.
Durabilité et réparabilité : solide mais peu pratique à réparer (3,5/5)
Sur l’étiquette Énergie obligatoire en Europe pour les smartphones et tablettes, le Pixel 10 Pro Fold obtient la même note que ses deux rivaux, soit un B. Une note honorable pour ce type d’appareil. Néanmoins, le diable se cache dans les détails, et les trois smartphones pliables du moment ne sont pas à mettre sur le même pied d’égalité. Ainsi, le Pixel 10 Pro Fold et le Z Fold7 affichent fièrement un A sur le critère de fiabilité pour la résistance aux chutes libres répétées, quand le Magic V5 se contente d’un C. Par ailleurs, le Pixel est le seul à présenter un indice d’étanchéité IP68, ce qui lui permet de collecter quelques points supplémentaires… qu’il perd aussitôt sur l’indice de réparabilité.

Il présente, comme le Z Fold7, un maigre C (B pour Honor), notamment en raison des éléments de fixation de ses composants et des outils nécessaires pour le démontage. L’endurance de la batterie en cycle (le nombre de fois où elle peut être rechargée avant d’atteindre 80 % de sa capacité) est, elle aussi, jugée insuffisante, avec un score de 1000 contre 1200 chez Honor et 2000 chez Samsung, ce qui confirme nos mesures. Enfin, le nombre de mises à jour logicielles joue en la faveur de Google, avec sept ans de suivi contre cinq ans pour ses concurrents, selon l’étiquette. Étonnant, puisque lors de la sortie du Z Fold7, l’été dernier, Samsung avait bien précisé que son smartphone profiterait de sept ans de mises à jour. Le Pixel 10 Pro Fold grappille aussi quelques points supplémentaires grâce à son partenariat iFixit facilitant les réparations maison, mais pas assez pour atteindre l'excellente note de ses grands frères non pliants.
Les meilleures alternatives au Pixel 10 Pro Fold
Honor Magic V5, le meilleur photophone pliant
Si le Pixel 10 Pro Fold vous paraît vraiment trop encombrant, le Magic V5 va vous surprendre pas sa finesse. C’est lui qui, à ce jour, détient le record de la minceur. Ce qui ne l’empêche pas de se montrer très performant. Mais sa plus grande qualité réside dans sa prestation photo sans équivalent sur le marché des pliants.
Samsung Galaxy Z Fold7, le meilleur pliant, tout court
Le Coréen a revu sa copie pour son modèle pliant de 2025 avec un gabarit nettement moins imposant et moins lourd qu’auparavant. Une véritable prouesse. Ce Z Fold7 joue également dans la catégorie des bons photophones, sans oublier ses nombreuses fonctions IA. En fait, il est l'offre pliante la plus polyvalente, sans réel défaut. Le Z Fold7 est tout simplement bon en tout, même s'il n'est pas le meilleur dans tous les domaines.
Conclusion
Google améliore légèrement la formule avec un design toujours réussi, des écrans plus lumineux et un processeur plus performant. Toutefois, la révolution de l'IA n'aura pas lieu, en Europe en tout cas. Les outils d’intelligence artificielle, pourtant au cœur du discours marketing de la marque, évoluent peu sur le vieux continent. L’autonomie s'avère par ailleurs en retrait par rapport au Pixel 9 Pro Fold, la charge demeure lente et l’interface gagnerait à mieux exploiter le grand écran interne. La prestation photo évolue peu cette année elle aussi. Si vous possédez déjà un Pixel 9 Pro Fold, la mise à niveau n’a aucun intérêt. En revanche, pour ceux qui souhaitent découvrir l’univers des smartphones pliants, ce modèle reste une option correcte, élégante et bien suivie sur le plan logiciel, à condition toutefois que son prix (actuellement bien trop élevé) baisse. Car en l'état, le Pixel 10 Pro Fold ne peut pas s'imposer face aux Samsung Galaxy Z Fold7 et Honor Magic V5.
- Design : 4/5
- Connectique :5/5
- Écrans : 5/5
- Performances : 4/5
- Photo : 4/5
- Autonomie : 3/5
- Réparabilité : 3,5/5
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