
Sommaire
- Design : un régime minceur qui fait du bien (4,5/5)
- Connectique : un appareil au goût du jour (5/5)
- Écrans : le savoir-faire de Samsung toujours de rigueur (5/5)
- Performances : un processeur qui dépote mais gare à la chauffe (4,5/5)
- Photo : en progrès, mais uniquement sur le grand angle (3,5/5)
- Autonomie et recharge : Samsung campe sur ses positions (4,5/5)
- Durabilité et réparabilité : du mieux dans le pli (3,5/5)
- Les meilleures alternative au Galaxy Z Fold7
- Conclusion
Samsung et les smartphones pliants, c’est une longue histoire. Le Coréen a été l’un des premiers à se frotter à l’exercice il y a six ans déjà. Sept versions plus tard, et avec parfois quelques déboires, ce smartphone qui se transforme en tablette en un clin d’œil, semble enfin avoir trouvé le bon équilibre. Il faut dire que la concurrence sur ce terrain, conduite essentiellement par Honor, a su pousser Samsung à sans cesse revoir sa copie. Déjà l’an passé, le Chinois avait réussi à chahuter le géant coréen avec son Magic V3, un smartphone pliant grand format à la finesse inégalée. Tant et si bien qu’il a réussi à faire passer le Z Fold6 de Samsung, sorti quelques semaines plus tôt, pour une brique de luxe. Aujourd’hui, le Z Fold7 corrige le tir. Samsung a cessé de camper sur ses positions et secoué ses designers et ingénieurs pour rattraper son retard. Ajoutez à cela la bonne dose d’IA habituelle concoctée en partie en collaboration avec Google, un volet photo légèrement retravaillé et l’on obtient la formule parfaite… sur le papier en tout cas. Dans la réalité, il reste encore quelques points à améliorer, surtout avec un ticket d’entrée toujours au-dessus des 2000 euros et même plus élevé que l’an dernier. Avant de vous tourner les yeux fermés vers ce nouveau pliant, un petit coup d’œil sur notre guide des meilleurs smartphones ou celui des meilleurs modèles pliants du moment peut s’avérer utile.
Design : un régime minceur qui fait du bien (4,5/5)
C’était l’un des plus gros défauts des Galaxy Z Fold depuis plusieurs générations et Samsung est enfin parvenu à le gommer. Ce Z Fold7 se rapproche maintenant des smartphones « classiques » au gabarit généreux. Une fois plié, son épaisseur atteint 8,9 mm. C’est juste 0,7 mm de plus que le fleuron actuel de la marque, le Galaxy S25 Ultra. Surtout, c’est 26 % de moins que le Z Fold6 de l’an passé et ses 12,1 mm. Un bel exploit, il est dorénavant plus simple de le glisser dans une poche sans craindre de la déformer.

Une fois déplié, la différence est encore plus flagrante. Les tranches ne mesurent plus que 4,2 mm d’épaisseur contre 5,6 mm avec le Z Fold6. Samsung rejoint donc Honor sur la première marche du podium des smartphones pliants au format livre les plus fins du moment, même si le Magic V5 conserve le record du monde de finesse, à 0,1 mm près (invisible à l'oeil nu).

Côté prise en mains, il résulte de ce passage au laminoir une très bonne impression de légèreté. Celle-ci est d’ailleurs renforcée par la perte de poids conséquente de l’appareil. Il ne pèse plus « que » 215 g. Ça n’a l’air de rien mais c’est tout de même 24 g de moins que le Z Fold6 et même 3 g de moins que le S25 Ultra. Une différence sensible qui se ressent immédiatement.
À ce confort s’ajoute aussi le plaisir des yeux. Samsung reste fidèle à son image en proposant des finitions impeccables (à ce tarif, on n’en attend pas moins). L’appareil conserve son côté anguleux hérité des S25 Ultra et Z Fold6. Il est constitué d’un cadre aluminium et protégé au dos par du verre Gorilla Glass Victus 2. L’écran externe se pare d’un verre Gorilla Glass Ceramic 2, comme le Galaxy S25 Edge sorti il y a quelques semaines. Enfin, ce Z Fold7 s’offre aussi une nouvelle charnière. En aluminium Armor, plus légère, elle se veut aussi plus résistante selon la firme. Elle ne modifie cependant en rien l’étanchéité de l’appareil puisqu’il conserve un indice IP48. Il peut donc survivre à l’immersion dans l’eau (douce) par 1,5 m de fond pendant 30 minutes et résister aux particules de poussière de 1 mm de diamètre au minimum. Pas d’amélioration par rapport au modèle de l’an dernier à ce niveau-là, donc.

Fin, le Galaxy Z Fold7 l’est, indubitablement, mais il y a un hic. Les trois modules photo dépassent allègrement du châssis. Si on les prend en compte dans l’épaisseur de l’appareil, on passe ainsi de 8,9 mm à 14 mm lorsque celui-ci est fermé. Gênant. Par ailleurs, cette protubérance rend le Z Fold7 complètement instable lorsqu’il est posé à plat sur le dos, plié ou non. Une coque se montre indispensable pour corriger ce défaut… tout en tirant ainsi une croix sur la finesse. Dommage.
Connectique : un appareil au goût du jour (5/5)
Alors que l’an passé le Z Fold6 se contentait de la norme Wi-Fi 6E laissant au S24 Ultra le privilège de carburer au Wi-Fi 7, le tir est corrigé sur le Z Fold7. Le Wi-Fi 7 est bel et bien à bord, de même que le Bluetooth 5.4 avec LE Audio, les dernières normes de connexion sans fil en date. La 5G est bien évidemment de la partie (SIM et eSIM) de même que le NFC pour le paiement sans contact. Le port USB-C adopte la norme 3.2 Gen 1 pour des transferts de données rapides.

Enfin, le lecteur d’empreintes digitales conserve sa place sur le bouton marche/arrêt placé sur la tranche droite. Il reste toujours aussi réactif. On apprécie également la phase d’enregistrement de l’empreinte, beaucoup plus rapide. Un sans faute sur la partie connectivité.
Écrans : le savoir-faire de Samsung toujours de rigueur (5/5)
Si Samsung a modifié le gabarit de son Z Fold, ce n’est pas simplement pour corriger l’esthétisme de l’ensemble. L’appareil se veut plus large que ses prédécesseurs. Et les deux écrans gagnent ainsi un peu en surface d’affichage. Si l’écran interne était déjà confortable avec ses 7,6 pouces de diagonale, il passe à présent à 8 pouces. On note au passage que cette année, Samsung a laissé de côté la petite coquetterie concernant le capteur photo selfie interne. Il n’est désormais plus dissimulé derrière la dalle OLED mais affirme sa présence dans un poinçon bien visible. L’esthétisme en prend un petit coup mais cela profite à la qualité d’image.

C’est surtout l’écran externe qui trouve son avantage dans cet étirement. Jusque-là très étroit avec son format 22:9, il mettait nombre d’utilisateurs mal à l’aise, notamment lorsqu’il s’agissait d’écrire des messages avec le clavier virtuel très étriqué. Sur le Z Fold7, l’écran externe atteint maintenant la largeur de celui d’un Galaxy S25 (6,4 cm) avec une diagonale de 6,5 pouces et adopte le format 21:9. C’est déjà plus confortable.
Côté qualité d’affichage, on n’est pas déçu non plus. L’écran externe affiche une définition FHD+ (2520 x 1080) pour une résolution de 422 ppp. Il s’agit d’une dalle Dynamic Amoled 2X LTPO avec un rafraîchissement adaptatif de 1 à 120Hz. Confortable, l’écran se révèle aussi très lumineux. Samsung annonce un pic en HDR à 2600 cd/m2. De notre côté, nous avons relevé 2378 cd/m2, ce qui reste excellent. Il reste très lisible même sous le soleil parfois intense de ce mois de juillet. On regrette simplement que la dalle ne profite pas du même filtre anti-reflets extrêmement efficace que l’on trouve sur le S25 Ultra. Quant à la colorimétrie, l’écran externe de ce Z Fold7 figure là aussi parmi les meilleurs. Nous avons mesuré un Delta E à 1,7, bien inférieur au seuil de 3 à partir duquel l’œil fait la différence entre une couleur affichée et sa référence.

L’écran interne et son grand gabarit de 8 pouces offre quant à lui une définition de 1968 x 2184 pixels pour une résolution de 368 ppp. Il est de la même trempe que le premier (Dynamic Amoled 2X, LTPO 120 Hz) et présente un pic lumineux en HDR mesuré à 2398 nits. La fidélité colorimétrique demeure elle aussi très juste puisque le Delta E s’établit à 2,82.
Bref, Samsung fournit, comme à l’accoutumée, deux excellents écrans, bien calibrés et lumineux. On n’en attendait pas moins.
Performances : un processeur qui dépote mais gare à la chauffe (4,5/5)
Difficile pour Samsung de passer à côté du processeur star de l’année pour équiper son smartphone le plus onéreux. C’est donc un Snapdragon 8 Elite de Qualcomm, épaulé par 12 Go de RAM (16 Go avec la version dotée de 1 To de stockage), que l’on trouve à bord, comme pour le S25 Ultra et ses déclinaisons comme le récent et très fin S25 Edge. Et comme sur ce dernier, le processeur a été légèrement bridé pour limiter le plus possible le phénomène de chauffe.
Vis-à-vis de son prédécesseur, le gain n’est pas négligeable. Au quotidien, le Z Fold7 fait montre d’une excellente fluidité dans tous les usages. Jouer, notamment sur le grand écran interne, reste aussi un vrai plaisir.
Quant à la chauffe, elle est indubitablement présente. Notamment lorsque le smartphone est très sollicité pour jouer ou pendant une longue séance photo par exemple. Et les températures élevées de ce mois de juillet ne l’aident pas non plus à rester frais. Le pic se fait ressentir en particulier près du bloc photo. Il en résulte un certain inconfort sur la durée mais rien de dramatique toutefois. C’est aussi le prix à payer de la finesse.
Les bonnes performances du Snapdragon 8 Elite sont aussi mises à profit pour la gestion de toutes les fonctions d’intelligence artificielle présentes à bord. Depuis les Galaxy S24 sortis en 2024, Samsung n’a de cesse d’équiper ses terminaux d’une flopée d’actions gérées par l’IA, de la traduction instantanée à la transcription d’enregistrements audio en passant par la retouche et la génération d’images, etc. Gemini, l’assistant IA de Google, est bien sûr au rendez-vous.
Côté système, ce Z Fold7 est animé par Android 16 et la surcouche logicielle maison One UI 8 toujours aussi simple à appréhender même pour ceux qui découvriraient l’univers Samsung avec cet appareil.
Photo : en progrès, mais uniquement sur le grand angle (3,5/5)
Le Galaxy S25 Ultra, qui figure à ce jour parmi les meilleurs photophones, se dote d’un capteur grand-angle de 200 Mpx. Le S25 Edge, sorti il y a quelques semaines, s’en est emparé dans une déclinaison plus étroite, finesse du châssis oblige. Idem pour le Galaxy Z Fold7. Ce capteur remplace le module de 50 Mpx de l’an passé. En revanche, le reste n’évolue guère. On retrouve un ultra grand-angle de 12 Mpx et un téléobjectif (3x optique) de 10 Mpx. Ce volet photo, même s’il évolue un peu, demeure donc en retrait face à ce que propose un S25 Ultra. C’est l’apanage des smartphones pliants, obligés qu’ils sont de se tourner vers des montures photo plus légères pour garder la ligne.
De jour, le grand-angle délivre d’excellents clichés. On apprécie la richesse des détails et l’exposition maîtrisée. Les couleurs demeurent un poil saturées, comme c’est généralement le cas chez Samsung, mais sans exagération toutefois. L’ensemble de l’image reste très agréable à l’œil. Samsung maîtrise l’exercice.

Lorsque la lumière décroît, le grand-angle s’en sort encore très bien. Le traitement de l’image permet d’obtenir juste ce qu’il faut de contraste dans les zones les plus sombres pour mettre en lumière quelques détails sans pour autant dénaturer l’ambiance nocturne de l’image. Néanmoins le bruit numérique s’invite inévitablement passé un certain seuil.
Dès 1600 ISO, le lissage appliqué par le traitement automatique visant à réduire le bruit commence à se matérialiser. Il se veut toutefois plus doux que chez son prédécesseur et demeure relativement contenu, même à 3200 ISO. En fait, ce capteur est même largement au-dessus de tous les autres. Vous aurez une perte très sensible de qualité en passant à l'ultra grand angle ou au téléobjectif.
Le module ultra grand-angle reste identique à celui du S25 Edge. Hormis l’autofocus qui entre en jeu. Pratique notamment pour s’essayer à la macro.

Néanmoins, pour les images de paysages, on remarque que les bords de l’image souffrent d’une légère déformation.

En basse lumière, ce n’est pas la joie avec un bruit numérique qui commence à s’installer très tôt et des bordures qui sombrent dans l’ombre. Les clichés manquent cruellement de piqué et versent rapidement dans la bouillie de pixels.

Le téléobjectif et son capteur de 10 Mpx offrent des images satisfaisantes de jour jusqu’au x3 qui correspond au zoom optique. Au-delà, on perd rapidement en détail. L’appareil autorise de grimper jusqu’au x30 en zoom numérique mais n’escomptez pas obtenir grand chose vu le peu de pixels du capteur.

En basse lumière, le téléobjectif propose des performances à nouveau limitées. En zoom 3x, le bruit numérique devient vraiment gênant à partir de 1600 ISO mais le traitement appliqué peut faire illusion… sur un petit écran.

Quant aux portraits, le Z Fold7 s’en sort assez bien. Le bokeh est appliqué avec douceur même s’il peine parfois à distinguer les mèches de cheveux rebelles.

Reste les caméras selfie pour lesquelles Samsung a opté pour des capteurs de 10 Mpx. Celle nichée au sommet de l’écran externe fournit de bons résultats avec une exposition juste et des couleurs bien dosées.
Pour la caméra selfie de l’écran interne, Samsung a abandonné l’idée de la cacher derrière la dalle Oled. Un choix judicieux qui permet à présent d’obtenir une image bien plus nette. Pratique pour les visioconférences, son principal usage.

Autonomie et recharge : Samsung campe sur ses positions (4,5/5)
Alors que la finesse règne sur cet appareil, on aurait pu penser que Samsung adopterait à son tour la technologie Silicium-carbone à l’œuvre chez Honor pour bénéficier d’une batterie de plus forte capacité dans un format compact. Il n’en est rien. Le Z Fold7 se dote d’une batterie de capacité équivalente à celle du Z Fold6 sorti l’an passé, soit 4400 mAh. Le Coréen s’en remet donc à la réputation d’efficience du processeur Snapdragon 8 Elite et à l’optimisation de sa surcouche logicielle One UI pour tirer le meilleur de cette batterie Lithium Polymère classique.
La différence se révèle négligeable. Avec notre test d’autonomie en streaming vidéo 4K sur l’écran interne de 8 pouces, le Z Fold7 a tenu la cadence pendant 23h17 soit juste quelques minutes de plus que son prédécesseur. Le même exercice mené sur son écran externe (appareil replié donc), l’a vu jeter l’éponge après 27h24 contre 26h55 pour le Z Fold6. Le processeur fait donc ce qu’il peut mais il ne semble pas en mesure de compenser sensiblement la consommation électrique des écrans plus grands et plus gourmands. Il n’empêche, avec un usage classique, le Z Fold7 ne nous a pas déçu. Il tient aisément la cadence en alternant l’usage de l’écran externe et interne à quelques moments de la journée. Il offre de quoi tenir la longueur et même une bonne partie de la soirée sans passer par la case recharge.

Et c’est tant mieux car de ce côté-là non plus, nous n’avons pas constaté de progrès. Samsung se cantonne à une recharge plafonnée à 25 W en filaire et 15 W sans fil. Rien n’a donc été fait pour accélérer un peu le processus. Durant nos tests, avec un chargeur de 45 W Anker, l’appareil a récupéré 53 % d’autonomie en 30 minutes. Il aura fallu patienter 84 minutes en tout pour retrouver 100 % de batterie.
Durabilité et réparabilité : du mieux dans le pli (3,5/5)
Sur la nouvelle étiquette Energie apposée sur les smartphones et tablettes depuis le mois de juin dernier, le Z Fold7 obtient la note B, ce qui est plutôt satisfaisant pour un mobile de cette trempe, aussi complexe. Son score tient compte de son degré de résistance aux chutes établi à A sur une échelle qui va jusqu’à E. Excellent donc puisque, selon les tests menés, il a résisté, en restant fonctionnel, à 30 chutes en mode plié et 15 chutes en mode déplié. C’est le maximum défini par les critères. Samsung indique également que sa nouvelle charnière s’avère capable de supporter 500 000 cycles plié/déplié. C’est 300 000 de plus par rapport au modèle de l’an passé. De quoi assurer, selon la marque, 10 ans de longévité avec une utilisation moyenne.

En revanche, sur le critère de réparabilité, le Z Fold7 obtient le classement C (sur une échelle de A à E). Ce n’est donc pas le plus simple à réparer, on s’en doutait un peu. Enfin, entre également dans la note globale le suivi des mises à jour logicielles. Et sur ce point, le Z Fold7 est un très bon élève puisque Samsung indique qu’il recevra ainsi 7 ans de mises à jour Android et de correctifs de sécurité. De quoi être tranquille jusqu’en 2032.
Les meilleures alternative au Galaxy Z Fold7
Honor Magic V3 : le grand rival
En attendant l’arrivée prochaine du Magic V5 prévu pour la fin août, le Magic V3 reste le seul à pouvoir rivaliser avec le Z Fold7 sur le terrain de la finesse. Outre cet aspect esthétique confortable, il jouit d’un volet photo bien équilibré et d’une autonomie confortable.
Pixel 9 Pro Fold : un bon concurrent
Malgré l’arrivée imminente du Pixel 10 Pro Fold, cette version pliante du Pixel de Google sortie l’été dernier reste dans la course. Le géant américain livre une copie élégante et soignée avec la patte de Google et toutes ses fonctions IA ainsi que ses mises à jour très régulières.
Conclusion
Samsung a su reprendre en main son pliant grand format. Il était temps. Voilà des années que la firme se reposait un peu trop sur ses lauriers et commençait sérieusement à se laisser déborder par la concurrence. Comme beaucoup de témoins autour de nous à qui nous avons présenté l’appareil, nous avons avant tout été séduits par sa finesse. Un élément crucial pour ces terminaux qui ont toujours eu du mal à rivaliser sur ce point avec les smartphones classiques. Le confort apporté par le grand écran interne demeure indiscutable mais surtout, le soin porté à l’écran externe, celui que l’on utilise en réalité le plus, lui permet de progresser sensiblement cette année. Cependant, cet esthétisme léché et affiné se paie au prix de quelques concessions. Samsung se refuse toujours à adopter la technologie Silicium-carbone pour ses batteries, ce qui lui permettrait pourtant, si l’on en juge Honor qui l’intègre depuis plus d’un an, de grappiller quelques points supplémentaires en autonomie. Par ailleurs, le volet photo pâtit un peu lui aussi de la finesse du châssis. Même si l’on ne nie pas les efforts consentis, le niveau de qualité des clichés n’atteint pas encore celui des smartphones non pliants. Et à ce prix, et même pour cent euros de plus que pour le Z Fold6 dans l’an dernier, c’est toujours un peu décevant. Le Galaxy Z Fold dans cette septième itération reste un mobile qui en jette, tape-à-l’œil, pratique mais réservé aux geek au portefeuille bien rempli.
- Design : 4,5/5
- Connectique : 5/5
- Écrans : 5/5
- Performances : 4,5/5
- Photo : 3,5/5
- Autonomie : 4,5/5
- Réparabilité : 3,5/5
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