Et maintenant fini de rire… Pendant des semaines, les dirigeants de la société Smartmatic, spécialisée dans les opérations de vote électronique, ont assisté, médusés, au déchiquetage public de leur entreprise par le président des Etats-Unis. Selon Donald Trump, cette multinationale basée à Londres, qui vend ses systèmes à des pays aussi divers que la Sierra Leone, l’Arménie, les Philippines ou l’Italie, aurait en effet été le bras armé d’un vaste complot visant à truquer le résultat de l’élection américaine. Visiblement bien informés, deux des plus actifs spadassins de la Maison-Blanche, l’avocate Sidney Powell et l’ancien maire de New York Rudy Giuliani, ont livré lors d’une conférence de presse épique quelques détails sur cette machination démoniaque. Elle aurait été menée grâce à des logiciels vérolés et des machines de vote bidouillées, et aurait été conjointement ourdie par le parti démocrate et la dictature vénézuélienne. On imagine le coup de stress des ingénieurs de Smartmatic lorsqu’ils ont entendu ça dans le poste.

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