
Le chef cuisiner Jean Imbert a annoncé se mettre en retrait de ses restaurants après les accusations de violences conjugales de plusieurs de ses ex-compagnes. Cette décision a été prise «par respect» pour les «plus de 1 000 personnes» avec qui il travaille et qui «continuent de croire en moi», a-t-il écrit sur Instagram. «La justice est saisie, c’est un soulagement, et je n’ai pas de doute sur l’issue de l’enquête», ajoute-t-il sur le réseau social, avant de préciser : «Je ne m’exprimerai pas ici sur ce qui a été dit ces derniers mois, parce qu’on ne peut ni se défendre, ni s’excuser, ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique».
Ce lundi, le parquet de Versailles a annoncé avoir ouvert une enquête après la plainte déposée par Lila Salet pour des faits prescrits, qui se seraient déroulés entre 2012 et 2013. Dans la matinale de RTL, celle-ci a évoqué les raisons qui l’ont conduite à porter plainte pour violences sur conjoint et séquestration. Au cours d’un week-end à Florence, en Italie, Jean Imbert, alors son compagnon, lui aurait mis «des grandes baffes» après avoir lu un texto qu’elle aurait reçu.
Propriétaire d’une vingtaine d’établissements en France et dans le monde
«J’ai vraiment eu peur pour ma vie», confie-t-elle, affirmant avoir eu «les yeux rouge écarlate de sang parce qu’il m’avait mis du champagne dans les yeux». Trois autres femmes, dont l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld qui se cachait sous le pseudonyme Eleonore, ont également témoigné dans le magazine Elle, expliquant avoir été victimes de violences physiques ou psychologiques de la part du chef cuisinier.
L’homme de 44 ans, à la tête d’une vingtaine d’établissements en France et dans le monde, avait dit regretter «profondément les conséquences pour» la compagne d’Hugo Clément, décrivant une relation «insoutenable, marquée par les insultes et les crises». «La question qui se pose aujourd’hui est : comment vont réagir ses employeurs ? Ces marques qui ont investi sur l’image d’un homme qui bat ses compagnes ? C’est compliqué de continuer à le protéger», s’interrogeait Lila Salet dans le Parisien.


















