C’est une amende pour le moins salée qu’a été obligée de payer une Parisienne qui envisageait d’emprunter le métro parisien. Verbalisée pour avoir transporté une plante dans le métro, Salomé, une jeune journaliste âgée de 24 ans, n’a pas manqué d’interpeller la RATP pour protester contre l’amende qui lui a été infligée. «Bonjour groupe RATP. J’ai eu le (dé)plaisir de recevoir 150 euros d’amende pour avoir… transporter une plante (certes assez haute) dans le métro», a-t-elle protesté sur X (ex-Twitter).

Son post, largement relayé sur les réseaux sociaux, a d’ailleurs suscité l’ire de nombreux internautes qui y sont allés de leurs propres commentaires pour dénoncer la décision prise par l’agent à l'origine de la verbalisation. «150 euros d’amende. Motif ; la plante n’avait pas de ticket. Un humain sans titre ? 70 euros. Moralité : à la RATP, mieux vaut être un fraudeur qu’un ficus», a écrit l’un d’eux. Si dans un premier temps, la RATP n’a pas donné suite à son message, celle-ci a finalement décidé de répondre à Salomé tout en assumant sa position. En effet, selon la liste des infractions contraventionnelles applicables sur les réseaux de l’organisme de transports parisiens publiée sur son site Internet, la présence d’un objet considéré comme «incommodant dans une voiture» peut bel et bien faire l’objet d’une verbalisation d’un montant de 150 euros.

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Des objets autorisés sous certaines conditions

Présente à la station République dans l’attente d’une rame dans laquelle pouvoir s’installer avec sa plante de 1,30 mètre par 25 centimètres en main, la jeune femme était, comme le rapporte le service clients de la RATP à TF1 Info, en dehors des conditions d’accès aux rames du métro. En effet «les valises ou paquets divers doivent avoir une dimension maximum inférieure à 75 cm. Les paquets longs de 2 mètres au plus, mais ne mesurant pas plus de 20 cm dans les autres dimensions, sont autorisés à condition que vous les teniez verticalement», précise-t-il.

Une réponse loin de satisfaire la principale intéressée qui a tenu à rappeler que les paquets considérés comme volumineux étaient acceptés - selon un affichage présent dans les stations -, à condition de pouvoir être portés. «Spoiler : c’était très facile de porter la plante», a-t-elle expliqué. Alors qu’elle n’était pas encore installée à l’intérieur du wagon mais seulement présente dans un couloir au moment où l’infraction a été constatée, la RATP a néanmoins tenu à faire savoir qu’elle avait accordé une réponse favorable à la demande de remboursement formulée par Salomé. «L’infraction a été constatée un dimanche hors heure de pointe, dans un couloir, avec peu d’affluence», précise le réseau de transports parisiens.