
Attention à la dernière tentative de phishing en cours. Comme l’a relayé ICI fin octobre, plusieurs de ses auditeurs ont reçu un courriel assez inquiétant. En tête de mail, il est indiqué en rouge et en gras que «le paiement a été validé avec succès» sans mention supplémentaire. En revanche, les précisions arrivent par la suite. Selon les auteurs de cet email, un autre «virement de 2 200 euros est en cours vers : Claudine de Menthon» et une «opération initiée par votre carte bancaire XXXX de 1 478,50 euros».
Si les informations ont de quoi interloquer, les escrocs (car il s’agit bien d’une arnaque) tentent de convaincre leur victime en signant leur mail par «Service de sécurité bancaire» de la Banque de France. En outre, un numéro de dossier est indiqué, une date d’alerte ainsi que l’heure de cette transaction. L’email met également en exergue, en rouge, que «le premier prélèvement associé à cette opération interviendra dans un délai de 24h à compter de la réception de ce courriel».
Un faux conseiller au bout du fil
Enfin, les escrocs jouent le tout pour le tout en expliquant à leur destinataire que s’ils ne sont pas à l’origine du paiement, ils peuvent joindre «sans délai» un numéro de secours. Bien évidemment, c’est là où se joue l’escroquerie, car lorsqu’une personne décide d’appeler à ce numéro, elle se retrouve au bout du fil avec un escroc qui prétend vouloir l’aider. En réalité, comme dans les arnaques au faux conseiller bancaire, elle ne souhaite qu’une chose : récupérer vos données bancaires.
Selon ICI, ce genre d’escroquerie semble être en vogue puisque d’autres exemples similaires lui ont été rapportés, usurpant l’identité de Cdiscount ou de Transcash, par exemple. Dans tous les cas de figure, il convient d’être prudent le plus possible lorsque vous recevez ce genre d’email. Déjà, à première vue, il n’a rien d’officiel.
En outre, quelques vérifications permettent de s’en assurer, comme l’adresse email de l’émetteur ou le(s) site(s) vers le(s)quel(s) il(s) renvoie(nt). N’appelez jamais non plus un numéro de téléphone inconnu, surtout quand il débute par «+33 1 xxx». Enfin, en cas de soupçon de fraude ou d’arnaque, vous pouvez toujours signaler sur différentes plateformes, comme THESEE ou Pharos.



















