«Le week-end qui a suivi mon départ du gouvernement en mai 2012, je me suis dit: “Chic! Je vais pouvoir lire et écouter de la musique.Mais, dès le dimanche soir, j’en avais marre. Il faut quand même s’occuper…» Ce déçu du temps libre s’appelle Claude Guéant, ex-secrétaire général de l’Elysée (trois ans, neuf mois et onze jours) et ex-locataire de la place Beauvau (un an, deux mois et treize jours). Combien sont-ils, ces anciens ministres et secrétaires d’Etat, ces conseillers de la présidence de la République, ces directeurs de cabinet, à avoir éprouvé les mêmes sentiments mêlés de soulagement et de vacuité ? Car, oui, il faut «quand même s’occuper» lorsque l’après a sonné. Lorsque le «patron» leur a préféré un nouveau profil, ou qu’une volte-face électorale les a éjectés des sommets du pouvoir.

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