Ce serial entrepreneur qui se dépeint lui-même comme «un activiste du partage» consacre, depuis près de dix ans, l’essentiel de son temps et de sa fortune à combattre les injustices sociales. Son mode opératoire est singulier. Alexandre Mars s’appuie sur sa capacité d’innovation, éprouvée durant ses années dans la tech – il a créé trois start-up, aujourd’hui revendues –, pour s’attaquer de façon disruptive aux causes qui lui tiennent à cœur. Son prochain défi ? Promouvoir une vraie méritocratie en proposant un prêt à taux zéro pour les étudiants.

Comment vous est venue l’envie de lutter contre l’inégalité des chances dans l’éducation ?

Alexandre Mars : Quand l’aîné de mes enfants, Louis, est arrivé à l’âge des inscriptions post-bac, j’ai été interpellé par l’inégalité absolue qui règne dans le système des études supérieures. Un jeune, même brillant, a beaucoup moins de chances de développer son potentiel s’il est issu d’un milieu modeste. J’ai voulu comprendre où ça coinçait, en démarrant, comme pour chacun de mes projets, par une étude de marché. J’ai interrogé tous azimuts, des étudiants, des dirigeants d’université, des fondations d’entreprise, des membres de gouvernements étrangers.

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