Quel employé modèle, cet Hercules ! Il trime de jour comme de nuit, et soulève des tonnes de marchandises sans compter son temps ni jamais se plaindre aux syndicats. Mais que la CGT remise ses pancartes, car Hercules n’est pas humain, et doit tout de même s’accorder dix minutes de pause par heure, histoire de recharger ses accus. Il n’est en effet rien d’autre qu’un robot, conçu par les ingénieurs d’Amazon Robotics, la filiale du géant américain du commerce électronique. Et l’une des principales chevilles ouvrières de son centre logistique ETZ2 d’Augny, près de Metz, le plus vaste et le plus automatisé des huit sites français d’Amazon.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement