
Vous avez apprécié la livraison en 24 heures ? Que diriez-vous de recevoir votre commande en moins d’une heure désormais ? C’est le pari fou que s’est lancé Amazon. Dans un communiqué de presse publié ce lundi 1er décembre, dont se fait l’écho BFMTV, la plateforme de e-commerce a fait savoir qu’elle expérimente la livraison en 30 minutes maximum dans des quartiers de Philadelphie, en Pennsylvanie, et de Seattle dans l’État de Washington. Vous l’aurez compris, le test se passe aux États-Unis. Ne comptez pas pouvoir en bénéficier immédiatement en France.
Pour réussir une telle prouesse, Amazon mise sur une toute nouvelle architecture déjà à l'œuvre ces dernières années. Les entrepôts traditionnels sont toujours d’actualité, mais le maillage de l’entreprise américaine a été renforcé par le développement de centres de distribution plus petits. Un nouveau dispositif pour améliorer l’efficacité de livraison de l’empire fondé par Jeff Bezos.
Une option qui coûte (très) cher
Pour profiter de ce nouveau service de livraison ultra-rapide outre-Atlantique, il faut avoir les moyens. En effet, qui dit petite révolution, dit prix exorbitants. Ainsi, le dispositif est facturé 13,99 dollars par livraison au consommateur. Si ce dernier est abonné au service Prime, alors il n’aura à régler qu’une facture de 3,99 dollars. Par ailleurs, si la commande n'excède pas 15 dollars, il faudra payer une surtaxe de 1,99 dollar. Enfin, tous les produits ne sont pas concernés par la livraison rapide. Amazon indique tout de même que des «milliers d'articles ménagers de première nécessité» peuvent être commandés afin d'être reçus dans l’heure, assure la société de Jeff Bezos.
L’annonce d’Amazon n’a pas été sans conséquence. L’action d’Instacart a chuté de 5% en bourse (Nasdaq). Cette entreprise spécialisée dans la livraison de produits alimentaires voit donc apparaître un concurrent de poids sur le marché de la livraison rapide de produits du quotidien.

















