
Trois semaines après, le démenti est tombé. Une source proche du dossier, qui a souhaité resté anonyme, a indiqué à Reuters que la famille Pinault n’était pas intéressée pour vendre ses parts acquises dans Puma à sa valeur actuelle. Contrairement à l’article publié en août par Bloomberg, la holding Artemis, détenue par la famille bretonne, n’est pas en pourparlers pour conclure un accord pour la marque sportive.
La participation d’Artemis au sein de Puma est estimée à 960 millions de dollars. Mais, ces dernières années, la marque au félin bondissant ne rugit plus comme avant. En effet, le titre Puma a perdu plus de 60 % de sa valeur au cours des deux dernières années. La marque avait ainsi cédé des parts de marché pour ses chaussures et vêtements, alors qu’elle peine à susciter l'intérêt pour ses nouveaux modèles de baskets, à la différence du rival Adidas.
Une rumeur qui a fait bondir Puma en bourse
Avec cette fausse information, Artemis avait alors été «très sollicitée» dernièrement, par des acquéreurs potentiels, notamment des sociétés de capital-investissement et plusieurs concurrents du secteur. L'action Puma a alors grimper de 15% mais a depuis perdu la majeure partie de ces gains. Contacté par Reuters, Puma n'a pas souhaité faire de commentaire.
La source proche d'Artemis n'a pas souhaité nommer de potentiels investisseurs. Néanmoins, des acteurs du secteur et des investisseurs financiers «cherchent à se positionner». La source a ajouté que la société, qui a avait toute confiance dans le nouveau directeur général de Puma, Arthur Hoeld, pour redresser la situation, et qu'aucune échéance de dette ne forçait la vente d'actifs cette année ou la suivante. Pour rappel, la famille Pinault avait déjà débuté son désengagement de la marque Puma en 2018, lorsque Kering avait opéré la scission.


















