Capital - Votre chiffre d’affaires a reculé de 4% au premier semestre 2024. Cela vous inquiète-t-il ?

Florent Menegaux, président de Michelin - Nous avons ressenti le ralentissement sur les ventes de voitures électriques, c’est certain. L’Europe n’est pas en bonne santé économique, la Chine n’est pas revenue à son activité pré-Covid-19 et les Etats-Unis sont en période d’incertitude. En six mois, la moitié de la population sur Terre aura voté. Cela crée toujours une instabilité économique. C’est la vie normale d’une entreprise et nos fondamentaux restent très solides. La mobilité va continuer de se développer, car c’est un besoin fondamental des êtres humains et elle est intimement liée au progrès.

Vous avez néanmoins commencé un plan de diversification au-delà du pneu...

Nous nous sommes engagés dans un plan d’extension des applications marchés de nos savoir-faire. Un pneu, c’est 200 matériaux qui cohabitent entre eux de manière très sophistiquée. C’est un objet génial et ultratechnologique, mais il y a plein d’autres manières d’utiliser cette expertise unique dans les matériaux composites. Les activités non liées au pneu représentent aujourd’hui 16% de nos ventes. Nous visons un chiffre d’affaires hors pneu supérieur à 20%.

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