La décision est tombée pour IKKS : la marque va être reprise, mais au prix de centaines d’emplois supprimés, après une décision du tribunal des activités économiques de Paris. L’entreprise, qui compte plus de 1 000 salariés, va en effet devoir supprimer près de 500 postes, selon BFM. Plus précisément, ce sont 546 emplois directs qui vont être maintenus, après l’offre du repreneur Santiago Cucci, expert du secteur de la mode et actuel président de la holding HoldIKSS, et Michaël Benabou, cofondateur de Veepee. Une offre qui a été acceptée par le tribunal.

Le repreneur est un ancien cadre de la marque Levi’s, dont il a été vice-président pour l’Europe du Sud, ou encore vice-président et directeur marketing aux États-Unis, ainsi que responsable du marché américain. Mais ce n’est pas tout. Depuis, Santiago Cucci a aussi été nommé en 2023 président exécutif par intérim de l’Olympique Lyonnais, pour succéder à Jean-Michel Aulas.

Des emplois difficiles à sauver

Les offres de reprise pour IKKS n’étaient pas nombreuses, seulement une dizaine avait d’abord été déposée. La faute à un secteur de l’habillement très fragilisé et en crise, mis en difficulté par le secteur de la seconde main, mais surtout par l'ultra fast-fashion. Finalement, plusieurs offres ont ensuite été retirées avant la fin novembre, moment de l’audience devant le tribunal. Mais l’offre de Santiago Cucci et Michaël Benabou, elle, semble suffisamment solide.

Pour rappel, l’enseigne IKKS avait été placée en redressement judiciaire début octobre 2025. Fondée en 1987, IKKS est spécialisée dans le vêtement prêt-à-porter haut de gamme.