Le clin d'œil de Philippe Eliakim

Oh ça, pour dézinguer ses collègues à la machine à café, on n’a pas besoin de logiciel. Dans l’enfer de l’entreprise moderne, le maniement du lance-flammes reste l’un des derniers moyens de se faire plaisir, et, par les temps qui courent, il n’y a vraiment pas de raison de se priver. Dire du bien des copains, en revanche, est une autre paire de manches. Au point de tension où l’on en est arrivé dans les bureaux paysagers, toute forme de louange risque d’être interprétée comme une veule manigance carriériste, ou, pire encore, comme une forme de nouillerie à faire sourire un Bisounours – Blavenec est encore venu féliciter la compta ce matin, il est neuneu ou quoi ? Du coup, dans les tours miroirs où se dessine l’avenir du monde, plus personne n’ose faire de compliment à personne, c’est bien triste.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement