A l’usine Buitoni de Caudry (Nord), les ouvriers sont abasourdis. Il y a quelques mois, deux enfants sont décédés après avoir mangé des pizzas Fraîch’Up produites ici, a priori porteuses d’une bactérie E. coli. Depuis, le site de Nestlé, propriétaire de la marque, vit sous cloche : le préfet a exigé la fermeture des lignes, les machines qui débitaient 200.000 pièces par jour sont à l’arrêt, et la majeure partie des 180 salariés sont priés de rester chez eux. Une poignée vient quelques heures entretenir les locaux, et croise les nouveaux maîtres des lieux : les enquêteurs de la Répression des fraudes et de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) chargés d’identifier les raisons du drame.

Le redémarrage de l’usine évoqué un temps pour fin août semble chaque jour moins probable. "Le groupe porte la responsabilité de cette situation, tempête Maryse Treton, secrétaire fédérale de la CGT agroalimentaire. Il doit prendre toutes les mesures pour relancer l’activité et assurer le maintien des emplois."

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