Si des centaines de sous-sols de toutes sortes, susceptibles d’être exploités, ont d’ores et déjà été repérés, la grande révolution souterraine devrait commencer par les parkings. Alors que la place de la voiture dans les villes est contestée, la question se pose déjà, en effet, de faire pivoter ces centaines d’ouvrages vers des fonctions alternatives. Dès 2012, la start-up Cycloponics décidait par exemple de faire pousser champignons et endives – des cultures qui ne nécessitent pas ou peu de lumière – dans d’anciennes structures d’ICF Habitat, le bailleur de la SNCF.

Dix ans plus tard, la société a déjà colonisé sept sites: deux à Paris, autant à Bordeaux et trois à Lyon. Et progressivement étendu son modèle à la location de bureaux ou d’espaces de stockage pour artisans. «C’est moins sexy que des locaux au troisième étage avec une jolie vue, mais on propose du foncier en centre-ville, 30% moins cher que le prix du marché», explique Théophile Champagnat, cofondateur de Cycloponics.

A la place des parkings, des hubs de livraison et des centres de stockage

Les grands exploitants de parkings privés sont tout aussi persuadés d’être assis sur un tas d’or. «La ville évolue, nous souhaitons accompagner cette transformation par l’évolution de nos ouvrages, dont les emplacements sont fantastiques», assure ainsi Xavier Heulin, directeur général adjoint du groupe Indigo.

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