C’est un escalier discret, accolé à un restaurant du parvis de la Défense, où une vingtaine de curieux se pressent en ce vendredi de février. Le temps de vérifier le nom de chacun, et Nicolas Obadia entraîne le petit groupe 10 mètres plus bas, sous la dalle du plus grand quartier d’affaires d’Europe, dans une immense caverne de béton surnommée «la cathédrale engloutie». Dans le cadre du festival Paris Face cachée, le fondateur du collectif artistique Interstices y a monté une exploration underground, dans tous les sens du terme.

Les bâches imprimées, graffitis et autres installations ravissent les happy few qui ont obtenu un ticket, malgré l’assaut de la billetterie, dévalisée en quelques minutes. «Le lieu est mythique et rarement ouvert: on vient s’encanailler dans ces sous-sols», précise Nicolas Obadia. Sombre et humide, l’endroit coincé entre le RER et les voies de circulation n’est pourtant pas franchement accueillant.

Un gisement de foncier à exploiter

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