
ne petite maison de 60 m², quasiment neuve, bien entretenue, avec une jolie cuisine d’été, et construite il y a une dizaine d’années… A première vue, rien n’indiquait qu’elle serait détruite. Et pourtant, selon les informations d’ICI Roussillon, c’est bien le sort qui a été réservé à cette petite villa située au sud de Perpignan (Pyrénées-Orientales). La raison ? Une construction totalement illégale ! En effet, si le propriétaire a acheté de façon légale le terrain agricole à l’époque, il n’avait obtenu aucun permis de construire pour installer une habitation dessus.
Très rapidement, la préfecture des Pyrénées-Orientales avait repéré la construction illégale et entamé une procédure à l’encontre du propriétaire. Résultat, trois ans plus tard, l’homme était condamné à détruire sa maison. Mais ce dernier a fait appel, début d’une longue procédure. «La préfecture a procédé à plusieurs mises en demeure», souligne la sous-préfète de Perpignan, mais jamais l’homme n’a pris les mesures nécessaires. Résultat, l’Etat s’en est chargé.
Une facture de 20 000 euros
La maison a donc été détruite à coups de pelleteuse mardi 8 juillet, sans résistance du propriétaire puisqu’il n’était pas présent. «L’Etat lui fera parvenir la facture de cette démolition, jusqu'à 20 000 euros», précise à ICI Roussillon, Nathalie Vitrat, la sous-préfète. D’autant que ce n’est pas la première fois que l’homme a maille à partir avec les autorités. Il y a quelques années, il avait déjà vu une de ses maisons démolies du côté de Canohès.
Le département fait la chasse à ce type d’habitation. «Ce type de maison plutôt soignée montre bien les différents types de cabanisation qui existent», explique à nos confrères le directeur adjoint de la Direction départementale des territoires et de la Mer (DDTM) pour qui «on a affaire à des gens qui sont totalement en marge de la société, parfois ce sont des gens pleinement installés».
L’IA au service des services de l’Etat
Cette année, une autre construction de type «cabanisation» a été détruite et d’autres opérations sont prévues dans les mois à venir, notamment en montagne du côté de Saillagouse et Enveigt, selon la sous-préfète. Le directeur adjoint de la DDTM ajoute que les services de l’Etat font tout pour débusquer les constructions illicites, quitte à utiliser les nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle. Une technique qui semble porter ses fruits dans l’Hérault !
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