
Les candidats à l’achat immobilier sont sans doute en plein doute actuellement. Après des mois de baisse, les taux d’intérêt stagnent autour de 3% pour les crédits d’une durée de 15 ans et à environ 3,27% pour les prêts sur 25 ans, expliquait à Capital la directrice générale du courtier Cafpi il y a encore quelques jours. Elle alertait sur «de petites hausses» possibles par certaines banques à la rentrée. Alors, est-ce le bon moment pour acheter ? Il semblerait que oui, confirme à RMC Vousfinancer.
Au micro de nos confrères, leur porte-parole, Sandrine Allonier, estime «qu’on a atteint un plancher» et que «les taux n’iront probablement pas en dessous de 3%». Ce serait donc une erreur de refuser une offre de prêt maintenant. Pour expliquer cette stabilisation, Vousfinancer met en avant «le déficit public et la dette française qui pèsent sur les taux auxquels l’État emprunte». Par conséquent, «cela impacte directement les taux de crédit», indique Sandrine Allonier.
Un bon dossier est essentiel
L’entreprise de courtage en prêt immobilier évoque également la baisse de l'inflation et la décision de la BCE d’arrêter de baisser ses taux. «Les banques anticipent qu’elles vont devoir emprunter plus cher dans les mois à venir», a-t-elle poursuivi sur RMC. Dans tous les cas, aucune baisse de taux n’est prévue à ce jour, mais reste à savoir s’ils pourraient de nouveau augmenter d’ici la fin de l’année. «Il y a un an et demi, on était à plus de 4%», rappelle Sandrine Allonier.
Mais les impacts devraient être limités, en particulier pour les profils qui ont de bons dossiers. La spécialiste cite les personnes en CDI, avec un apport d’au minimum 10% et encore mieux deux salaires et des comptes bancaires bien tenus. A ce jour, il reste encore quelques possibilités de négocier un taux sous les 3% selon les profils et les établissements prêteurs. Sur RMC, Sandrine Allonier cite 2,80% sur 20 ans ou 2,90% sur 25 ans.
La rentrée, le bon moment ?
Selon elle, «la rentrée peut être une bonne fenêtre de tir», car on est à «un des rares moments où les taux ne baissent pas». Il ne faudrait donc pas laisser passer sa chance au risque de se voir proposer dans les semaines à venir un taux moins intéressant. Toutefois, certains ménages parviennent à emprunter bien en dessous de la moyenne, à environ 1%. Qui ? Comment ? Capital vous explique tout.
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